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Mardi 3 et mercredi 4 juillet au soir, le nom de Jack White figure en lettres rouges sur le devant de la fameuse salle parisienne : l’Olympia. Avec deux concerts vendus en quelques minutes, les fans ayant eu la chance d’avoir une place sont impatients d’assister au live. Petite particularité du concert : pas de téléphones ! En effet, l’artiste n’en voulait pas. Tout le monde a donc joué le jeu de mettre son portable dans une pochette magnétique le temps du concert.
C’est à 20h que la première partie de cette soirée arrive. C’est dans les habitudes de Jack White d’inviter des artistes de son label « Third Man records » pour ouvrir ses concerts. Sa tournée européenne n’échappe pas à la règle. C’est donc le premier rappeur SHIRTNYC qui commence le show. Malheureusement il ne saura pas s’imposer devant un public plus sensible au rock. Un décalage trop grand entre son style et celui du public de Jack White rend la foule non réceptive à son rap. La majorité attend que son show passe et prend son mal en patience. On saluera néanmoins son humour lorsqu’il passera un hit du moment pendant quelques secondes pour réveiller le public ou son authenticité : il fait écouter ses ‘voice notes’ qu’il a utilisées pour écrire certaines chansons à la fin de son set. Finalement après cette première partie en demi-teinte, le public a une demi-heure d’attente avant de voir son idole arriver sur scène.
A 20h50, un décompte apparaît sur l’écran au fond de la scène. La foule peut voir le temps défiler et on sent l’impatience monter dans la salle. La vidéo du décompte est très bien pensée. En effet, Jack White fait des apparitions sur l’écran et joue à ralentir le compteur du temps, à en rajouter au grand désespoir de la salle … même si le public attendra 10 minutes et pas une de plus pour voir l’artiste arriver sur scène.
Malgré un son saturé, l’artiste n’a pas manqué de mettre en relief son univers avec sincérité et puissance de jeu. Ses solos m’ont parfois coupé le souffle, non pas par leur caractère technique mais plus pour l’énergie authentique qui s’y glissait dedans. – Ninon
Ses musiciens sont les premiers à rentrer sur scène puis Jack White arrive et enfile sa guitare pour commencer à jouer directement. Jack White n’est pas réputé pour être quelqu’un de très communicatif avec son public et nous l’avons bien vu ce soir. Il est là pour la musique. Sur certains titres, il semble être dans une bulle avec sa guitare. Séparé du public ou même de ses musiciens, c’est son lien avec sa guitare qui va ressortir au long du concert.
Concernant l’ambiance, suivant les endroits de la salle, le public est très énergique et danse à l’unisson avec les riffs de guitare. Néanmoins, il faudra attendre le fameux Seven Nation Army pour voir l’Olympia en symbiose complète avec la musique en bougeant et chantant en rythme.
Voir les 2 soirs était super parce qu’il a joué tellement de morceaux différents que ça n’avait rien de répétitif. Les morceaux du dernier album prennent de l’ampleur en live, les vieux morceaux font vibrer la fibre nostalgique, le tout fonctionne parfaitement. – Lucie
Ce qu’on retient de cette soirée, c’est une première partie décevante mais vite rattrapée par le show de Jack White qui malgré un manque de communication et un son saturé a su être à la hauteur des espérances de ses fans.