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Le Beursschouwburg (en français le Théâtre de la Bourse) se dresse au coeur de Bruxelles et les concerts en son sein ne sont pas légion… Alors, qand PIAS y organise une de ses NITES, on ne loupe pas le rendez-vous… La salle, plus qu’originale, est située au cinquième étage de l’immeuble, presque sur le toit… Et devant elle se dresse une somptueuse terrasse donnant sur les toits de Bruxelles et la Bourse… Mais nous ne sommes pas là pour parler architecture…
Vers 20:45 Hr, Hotoon Tennis Club arrive sur scène. Le sympathique quatuor de Liverpool nous rafraîchit de son rock alternatif aux relents nineties durant 45 minutes. Contrairement à l’impression mitigée que nous avait laissée le premier album des HTC, « Highest Point In Cliff Town » est taillé pour la scène. Leurs mélodies, tantôt mélancoliques (P_O_W_E_R_F_U_L_L_P_I_E_R_R_E, Kathleen Sat On The Arm Of Her Favourite Chair), tantôt psychédélique (I’m Not Going Roses Again), voire survitaminé (Up in the air, I’m Not Going Roses Again)… Les références vont bon train (Dixies, Pavement, Blur) sans toutefois les atteindre… Mais ce n’est peut être que question de temps !
S’en suit Happyness, un joyeux trio londonien… sur papier, car sur scène, le groupe a la fâcheuse tendance à alterner les morceaux mous et pêchus… Ce qui nous ennuie fortement, au point de nous envoyer sur la terrasse profiter d’une bière spéciale…
Mais il est vrai qu’à la base, notre présence sur les toits de Bruxelles en ce jour est due à Mackenzie Scott, alias Torres pour son premier passage en Belgique. Sous un air farouche, les cheveux sales et non coiffés, Torres débute son concert avec Mother Earth, Father God, le titre phare de son premier opus… De quoi se mettre le public en poche… Pas vraiment, une bonne moitié de l’assemblée semble même ignorer que l’artiste américaine en est déjà à son deuxième album ! Le concert monte en intensité, malgré le son moins bon que les prédécesseurs anglais, la voix nasillarde hérisse nos poils sur Sprinter et le ton monte sur le final de A Proper Polish Welcome. Le moment fort de la soirée, on le vivra sur Strange Hellos avec son tempo rapide et le jeu de guitare merveilleusement exécuté.
Des concerts de cette veine, on en redemande !