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Ce qui frappe au premier abord, c’est leur jeune âge. Les kids de Radkey ont 17 ans et viennent de quitter l’école. Là où des groupes punks rament depuis des années dans un circuit parallèle, Radkey déboule avec sa jeunesse et captive par sa qualité musicale. Ensuite, la force de leurs vocaux : les Radkey ont des voix mises en relief sur leurs enregistrement studio et qui, en concert se révèlent du même acabit.
A la Maroquinerie, ils ont fait la démonstration de leur talent et parfaitement tenu la scène. Certes, ils n’en sont qu’à leurs débuts et manquent d’heures de vol, mais le show était probant et le public leur a réservé un bon accueil. C’était touchant de voir ces trois gamins exécuter avec une telle conviction un répertoire qui, sans être extrêmement original, n’en est pas moins de qualité. Quand on voit ce qu’apportent des gamins de cet âge, cela donne envie de délaisser les anciens, un peu confits dans leurs certitudes.
Bref, Radkey envoient à la retraite la concurrence. Ce ne sont pas les nouveaux Nirvana, mais le groupe reste néanmoins promis à un bel avenir et s’affirme comme une pointure du punk rock, découverte un lundi, jour habituel de relâche dans les spectacles. Mais les punks ne font rien comme les autres, c’est à cela qu’on les reconnaît.