"> Stereophonics @ Exo 7 (Rouen) - 01 octobre 2001 - Live Report - Indiepoprock

Stereophonics @ Exo 7 (Rouen) – 01 octobre 2001


Vu la popularité acquise par le groupe gallois en quelques albums seulement, on ne s’attendait pas à ce que les Stereophonics fassent un arrêt dans la petite salle de l’Exo 7 de Rouen. Alors évidemment, lorsque l’on apprend la nouvelle, on se précipite à la billetterie la plus proche afin de ne surtout pas laisser […]

Vu la popularité acquise par le groupe gallois en quelques albums seulement, on ne s’attendait pas à ce que les Stereophonics fassent un arrêt dans la petite salle de l’Exo 7 de Rouen. Alors évidemment, lorsque l’on apprend la nouvelle, on se précipite à la billetterie la plus proche afin de ne surtout pas laisser passer l’occasion de voir son groupe préféré dans une ambiance bien plus intime et conviviale que celle des grands stades.

A huit heures tapantes, une centaine de personne fait irruption dans la salle et se précipite au bar. Dans une heure, le trio de fera son entrée. Les lumières s’éteignent alors pour faire place au groupe qui assure la première partie, Feeder, qui fait ici la promo de son troisième album, « Echo Park », produit par Gil Norton, célèbre pour avoir produit le premier album des Foo Fighters en 1995. Et l’on ressent bien cette influence grunge dans la musique de Feeder avec des titres entre Smashing Pumpkins et Nirvana. Feeder remplit sa mission convenablement, malgré un batteur qui s’endort un peu sur ses fûts, et la salle est sur le point d’exploser alors même que le groupe de la soirée n’est pas encore monté sur scène.
Une demi-heure après Feeder, Kelly Jones, le charismatique chanteur et guitariste des Stereophonics, fait son entrée, suivi de Richard Jones, le bassiste, et de Stuart Cable, le batteur. Ce dernier en profite pour expérimenter un nouveau look très punk, avec cheveux longs et bandana. Qui a dit que le groupe était devenu intello ?

Le track-listing est un des points forts de la soirée. Il mélange les tubes, comme « Mr Writer », « Have A Nice Day », « Step On My Old Size Nine » et « Traffic », et les titres moins connus mais souvent meilleurs que les autres (« Just Looking », « T-Shirt Sun Tan » et le sublimissime « Everyday I Think Of Money »).

Le groupe est comme toujours à la hauteur de nos espérances. Le batteur ne cesse de balancer ses baguettes dans la foule, et Kelly Jones se marre tout le temps (et ce sans que l’on sache pourquoi). Le second guitariste, qui accompagne le groupe durant toute la longue tournée de promo de leur troisième album, « Just Enough Education To Perform », se contente de jouer ses solos quant il faut et comme il faut, et l’on n’en demande pas plus. Quant au clavier, on ne l’entend quasiment jamais, et on s’en fout. Seul le bassiste semble un peu dans les nuages.

Et ce que tout le monde redoutait arriva : Kelly Jones annonça le dernier morceau et quitta la scène 5 minutes après. Mais l’Exo 7 se met à résonner et un rappel semble plus que probable, voire obligatoire, et à notre plus grande joie, les roadies restent à l’écart de la scène. A peine 2 minutes plus tard, le groupe refait son apparition et joue encore 3 morceaux, dont le très rock’n’roll « Vegas Two Times », et s’en va. Il y aura deux rappels au total.

Les 700 personnes présentes se dispersent, et la moitié d’entre eux se regroupe devant le car afin de faire signer des T-Shirts, des posters et même des guitares. On rentre chez soi avec le sentiment d’avoir assisté à un concert fabuleux, unique, et l’on en vient même à détester les roadies lorsqu’ils investissent la scène aux alentours de 23 heures.
Bilan de la soirée : une dizaine de morceaux électriques, 5 acoustiques ou presque, et un joli t-shirt.

Chroniqueur
  • Publication 543 vues1 octobre 2001
  • Tags Stereophonics
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