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Un groupe a retenu notre attention, celui qui jouait en premier, The Absolute Never. C’est un duo guitare-batterie et c’est le guitariste Erwan Guennec qui chante. Pour être radical et non conventionnel, cela nous rappelle quand même des choses, en particulier Nirvana pour le jeu du drummer. Mais ce n’est pas un groupe au complet. C’est un guitariste avec une énergie et une présence remarquable accompagné par un batteur qui ponctue librement ce que fait son compère. Ce n’est pas banal, et cela sonne. Nous aimons bien ces duos sans basse. On a parlé de Post-Rock à leur sujet, effectivement c’est au-delà du rock mais ce n’est pas atmosphérique pour autant. Retenez le nom de ce gars.
Le vrai groupe noise, ce fut le suivant, Enob, moins percutant cependant malgré l’originalité de leur musique. C’est très travaillé et hors des sentiers battus. Les guitaristes font des trucs rarement entendus ailleurs. Le chant, par contre, est une vocifération comme il en existe dans le métal, le gars est en colère. Nous préférons les mélodies. Mais dans l’ensemble nous n’avons aucun regret, nous ne nous sommes pas ennuyés même si c’est très expérimental et dissonant.
Bref, une soirée expérimentale et arty pour nous décrasser les oreilles et que nous ne regrettons pas, pour une visite inopinée dans un lieu où nous retournerons.