"> The Fugitive Kind @ Nouveau Casino - 2 Décembre 2008 - Live Report - Indiepoprock

The Fugitive Kind @ Nouveau Casino – 2 Décembre 2008


Un an s’est écoulé depuis que The Fugitive Kind a fait la première partie de Landscape au Café De La Danse.  Un concert qui laissait présager la parution d'un disque en 2008 pour le projet solo du leader d’Overhead. Un souhait qui s’est réalisé puisque l’album "Stone Age" est sorti fin novembre, suivi d’une date au Nouveau Casino.

C’est donc avec grand plaisir que l’on retrouve Nicolas Leroux sur scène, accompagné notamment de deux anciens compères d’Overhead (Cyril Tronchet à la batterie, Richard Cousin à la basse et aux chœurs), ainsi que Steffen Charron (de Landscape) et Benoît Guivarch (de Carp) à la guitare et aux chœurs. L’univers musical de The Fugitive Kind reste globalement dans l’esprit d’Overhead : un mélange de pop / rock, mais aussi de ballades, toujours teintés d’une douce mélancolie, où les mélodies et les arrangements aériens séduisent d’emblée.

Agréable constat : la salle est vraiment bien remplie, beaucoup d’anciens amateurs d’Overhead semblent suivre les pérégrinations musicales de ses anciens membres. En guise d’introduction, le titre The Fugitive Kind pose à la fois le décor et nous plonge dans le vif du sujet. Superbe son, guitares appliquées puis plus noisy, et toujours cette voix parfaite : l’alchimie fonctionne à merveille. Is This The Wrong Tide? , à la rythmique initialement chaloupée, vire progressivement dans un registre plus tendu, plus noisy. Après Inner City et A Different Man, le groupe joue In a hundred years, extrait du deuxième album d’Overhead, "No Time Between". Les nostalgiques d’Overhead (dont nous faisons partie!) apprécient, forcément.

Le concert se poursuit avec les ballades The Thrill et Winter Blast (dans une version plus énervée que celle proposée sur le disque), magnifiques. Mentions spéciales également à Stone Age, délicat et "cinématographique" à souhait, ainsi qu’à la version (é)tendue de From The Night Drives, toute en puissance. 
Premier rappel avec l’envoûtant morceau New-York, sur lequel la voix de Nicolas Leroux nous berce avec grâce. Fin du concert avec un autre morceau d’Overhead.

Une prestation qui confirme tout le bien que l’on pensait du talentueux Nicolas Leroux et de ses comparses. Un véritable sans faute.

Chroniqueur