"> The (International) Noise Conspiracy + Starlite @ Le Nouveau Casino - 01 juin 2004 - Live Report - Indiepoprock

The (International) Noise Conspiracy + Starlite @ Le Nouveau Casino – 01 juin 2004


Yeah. Vas-y que ça dépote c’t’histoire. Un vrai petit concert revigorant que nous a proposé le Nouveau Casino, ce mardi 1er juin. On pouvait difficilement en attendre moins de la venue des suédois de The (International) Noise Conspiracy. D’ailleurs le contingent scandinave était présent dans la salle, ce qui ne manqua pas d’obstruer la vue […]

Yeah. Vas-y que ça dépote c’t’histoire. Un vrai petit concert revigorant que nous a proposé le Nouveau Casino, ce mardi 1er juin. On pouvait difficilement en attendre moins de la venue des suédois de The (International) Noise Conspiracy. D’ailleurs le contingent scandinave était présent dans la salle, ce qui ne manqua pas d’obstruer la vue tant ils culminent à des hauteurs rares. Mais leur enthousiasme permit surtout de décrisper un peu l’audience pour la prestation de Starlite, le quatuor de Chicago qui assurait (le terme est bien choisi) la première partie. Présents pour présenter leur second album, ceux-ci se montrèrent très en verve. Bon, leur rock garage intense est archi-entendu mais offre tout le cirque qu’il nous est permis d’attendre : poses arrogantes, crachats, coupes de cheveux… ils eurent même droit à un rappel et des applaudissements… cordiaux. Un petit exploit.

Bien que les albums des suédois ne soient pas mémorables, leurs concerts restent remarquables. Ce mardi ne dérogea pas à la règle. Affublés d’un tee-shirt à manches longues rouge et noir, les cinq gars manifestement heureux de jouer en France se démenèrent comme de petits diables. Leur rock-pop garage (finalement proche des Who des sixties) est jouissif sur scène : bonds synchronisés, soli rock n’roll (très bon guitariste) , harangues? tout y est. Les titres s’enchaînent vite, poussant le chanteur à réclamer une courte pose pour se désaltérer. Signalons surtout que le son est très bon, clair et puissant.

La set-list alterne entre vieux titres et ceux du nouvel album « Armed love », l’ensemble baigné dans une énergie contestataire affichée. En effet, le chanteur ne parle que de révolution et d’opposition au capitalisme… parfois avec une naïveté attendrissante… Le peuple français semble à ces yeux beaucoup plus concerné par les problèmes sociaux que ses propres congénères. Cependant la musique colle assez bien avec leur conviction : elle fait bloc et soulève l’auditoire.

Après deux rappels (on aura reconnu l’insertion dans un titre du « Black night » de Deep Purple… Si si, vous avez bien lu) c’est un groupe en nage et radieux (voire hilare d’après le sourire du bassiste) qui quitte la scène. Le bien-être. Yeah.

Chroniqueur