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Voilà un concert assez prévisible.
Les versions des chansons étaient très proches, voire identiques à celles de l’album. On passe néanmoins un très bon moment. Ils avaient une telle énergie (enfin, comparé à la performance dont ils nous avaient gratifiés la dernière fois) que l’on en oubliait presque que leur deuxième album ressemble à une parodie du premier qui n’avait lui même eu d’original que de lancer la mode des groupes en « The ».
Un public en délire, comme toujours, et des lads communicatifs et visiblement de bonne humeur et contents d’être là. Reconnaissons qu’ils ont quand même des chansons efficaces ces gars de The Strokes, faut pas déconner. Mais en toute sincérité, le véritable point fort du concert vient du choix des premières parties qui ont chauffé la salle. D’ailleurs une bonne partie du public était venue pour l’un ou l’autre des opening-acts autant que pour les « stars ».
‘Première’ première partie : Ben Kweller. Ça ne casse pas trois pattes à un
canard, mais encore une fois, c’est efficace dans le genre songwriter-niou-yorkais, version pas chiant. Energique, communique bien avec le public. Bref, très sympa.
‘Deuxième’ première partie : Kings of Leon. (Bon. J’avoue, je suis fan. Qu’est ce que vous voulez, j’ai un faible pour les dandys bouseux et poseurs…) Quand on les écoute, on a l’impression d’entendre les enfants de vieux groupes fétiches, comme Led Zepplin et Creedence (mais chacun ses problèmes). Ils ne communiquent malheureusement pas trop avec le public, mais leur performance est très convaincante. Une fois encore, c’est efficace.
Mais, le clou de la soirée pour moi (et pour quelques autres nunuches dans mon genre) a été de côtoyer Jarvis Cocker, que je n’avais jamais vu en vrai (faut le faire !) et à qui je n’ai évidemment pas osé aller parler.