Qui a dit que le style riot girl était fixé dans une jolie case, pleine de rage crâneuse mais pas toujours des plus inspirées ? On trouve dans « Das Mandolinenorchester » ce que l’on ne s’attend vraiment pas à trouver dans la discographie de Cobra Killer. Dès l’ouverture de ce nouvel album, le ton du classique […]

Qui a dit que le style riot girl était fixé dans une jolie case, pleine de rage crâneuse mais pas toujours des plus inspirées ? On trouve dans « Das Mandolinenorchester » ce que l’on ne s’attend vraiment pas à trouver dans la discographie de Cobra Killer.

Dès l’ouverture de ce nouvel album, le ton du classique Heavy Rotation saisit à la gorge. Ultime provocation ? Voilà l’auditeur confronté au mystérieux deuxième nom de la pochette : Kapajkos. Pas de remixeur fou aux manettes des anciens titres, ni de bidouilleur électro, mais bel et bien un joli petit orchestre de mandolines ! Passé l’étonnement, on se laisse prendre par ces relectures originales et toujours bourrées d’énergie.

Expérience intéressante, l’écoute des douze morceaux joués par ces petits instruments piquants fait par instants, frôler la transe? Cela en est parfois plus entraînant et mystique qu?un beat électro énervé, mais somme toute, plus traditionnel. Malgré un parti pris esthétique fort, la diversité n’est pas absente de ce « Das Mandolinenorchester ». Douce valse mid-tempo, le mélancolique High Is The Pine précède l’énergie rock et dense de Mund auf augen zu et de L.A Shaker avant que, tel un pantin dégingandé, le sautillant Show Me Your Ruler ne vienne nous chatouiller les oreilles.

Pas de place pour l’ennui chez Cobra Killer. On peut oser dire que ces douze petites pièces sont un régal. Et on rêve de rencontrer ces mandolines sur les dance-floors. Si vous n’êtes pas surs d’aimer à la seconde écoute, écoutez-le une troisième fois !

• Publication 615 vues28 octobre 2005
• Tags Cobra KillerMonika Enterprise
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