"> Acetate Zero - Crestfallen - Indiepoprock

Crestfallen


Un album de sorti en chez .

Trois ans après « Ground Altitude », Acetate Zero est de retour avec un très bel album crépusculaire. Certainement son meilleur d’ailleurs. Nous avions suivi avec joie les deux premiers épisodes des aventures d’Acetate Zero et nous avions aimé ses disques. Mais nous nous heurtions à un petit quelque chose nous empêchant de nous plonger totalement dans […]

Trois ans après « Ground Altitude », Acetate Zero est de retour avec un très bel album crépusculaire. Certainement son meilleur d’ailleurs.

Nous avions suivi avec joie les deux premiers épisodes des aventures d’Acetate Zero et nous avions aimé ses disques. Mais nous nous heurtions à un petit quelque chose nous empêchant de nous plonger totalement dans la musique du groupe. Le charme de la production home-made, la simplicité des mélodies, la fragilité ambiante étaient autant d’ingrédients pour nous faire succomber, mais rien n’y faisait. Comme si Acetate Zero se retrouvait toujours le cul entre deux chaises, à hésiter entre ébauches de morceaux et de titres réellement aboutis.

On pouvait l’expliquer par le fait que ses albums dépassaient les 15 plages (avec beaucoup de morceaux de moins de 2 minutes 30). Mais la situation n’a pas changé (16 titres), et pourtant ce nouvel album donne une véritable sensation d’aboutissement. Les morceaux constituant « Crestfallen » proposent un beau et long voyage dans la pénombre où l’on se plait à s’égarer.

Dense et élégiaque, ce disque nous emmène là où Labradford a déjà pu nous emmener. Sauf qu’ici, les guitares saturées sont quasi omniprésentes, mais traitées de telle manière qu’elles deviennent ambiantes et planantes ? un peu à la manière par exemple de certains titres de Bardo Pond sur lesquels les nappes de guitares saturées portent bien au-delà des trips doux et ouatés d’un Brian Eno.

Avec « Crestfallen », Acetate Zero devient plus pertinent, car plus jusqu’au boutiste. Il livre le disque que l’on attendait secrètement du groupe. Un album sombre, dans lequel on n’hésitera pas à plonger la tête la première. A découvrir absolument.

Chroniqueur

Tracklist

  1. Frozen
  2. The Sad Beautiful Quintessence
  3. The Collide Of Your Mouth
  4. December Sounds Like That
  5. Storm Perspective Means Evrything
  6. Haze Of Nostalgia
  7. Ocean Rover
  8. Sunrise
  9. Ode To Admittance
  10. I Don't Know How
  11. Bright Delight Flame
  12. Drowsiness & Dizziness
  13. Dust Between
  14. Festen
  15. Ascend Halti And Then Head North

La disco de Acetate Zero