Voici le genre de disque qu’il vaut mieux écouter avec attention et ce, pas seulement parce que certains détails peuvent s’avérer subtils. Tout simplement parce qu’il passe comme l’éclair du haut de ses douze titres et de ses huit minutes vingt… Il suffit d’écouter une fois ce disque pour avoir un autre nom en tête […]
Voici le genre de disque qu’il vaut mieux écouter avec attention et ce, pas seulement parce que certains détails peuvent s’avérer subtils.
Tout simplement parce qu’il passe comme l’éclair du haut de ses douze titres et de ses huit minutes vingt…
Il suffit d’écouter une fois ce disque pour avoir un autre nom en tête : The Locust. Groupe américain de punk-hardcore hyper rapide et barré, où le synthé tient une place non négligeable, An Albatross arrive en terrain connu, et à ce niveau-là, pas de surprise, les Locust ayant amplement déblayé le terrain avant eux.
Cela dit, il faut bien reconnaître que quand ils s’y mettent, An Albatross fait le ménage! On ne peut pas rester insensible au I am the lazer viking ouvrant ce EP, rapide, rock’n’roll et dévastateur. The revolutionary politics of dance est quant à lui plus posé mais non moins intéressant. Cependant, on trouve tout de même quelques pistes de pur remplissage (Wrgggggggrkyyyyyyy!!! ainsi qu’une ou deux autres…), ce qui est limite compte tenu de la durée du disque.
On arrive vite à la fin, pour jeter ensuite un oeil à la partie CD-ROM de ce EP, ou un bon paquet de photos ainsi que quelques vidéos nous donnent une petite idée du chaos humain et sonore que peut être une performance d’An Albatross. La qualité des vidéos n’est pas extra, mais on fait avec.
Un disque honnête qui plaira aux fans de hardcore barré à la Locust… aux yeux des autres, ce disque passera au plus pour une curiosité, et aux yeux du plus grand nombre, pour du n’importe quoi. Dommage!
- Publication 212 vues9 octobre 2004
- Tags An AlbatrossAce Fu
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