"> Appletop - The City Can Wait - Indiepoprock

The City Can Wait


Un album de sorti en chez .

Après avoir sorti deux maxis en 2008 ("Don’t tell all of our friends"et "Firekids", le trio toulonnais Appletop composé de Pierre Cristofari (chant), Nicolas Faou (batterie), Olivier Cancellieri (basse / chant) passe à la vitesse supérieure avec la publication de leur premier album, "The City Can Wait". Appletop se positionne clairement au sein de la […]

Après avoir sorti deux maxis en 2008 ("Don’t tell all of our friends"et "Firekids", le trio toulonnais Appletop composé de Pierre Cristofari (chant), Nicolas Faou (batterie), Olivier Cancellieri (basse / chant) passe à la vitesse supérieure avec la publication de leur premier album, "The City Can Wait".

Appletop se positionne clairement au sein de la famille power-pop, incontestablement influencée par des groupes comme les Pixies, Pavement, Nada Surf, The Strokes ou encore Sonic Youth. Les compositions des varois, gonflées à bloc, se caractérisent par une immédiateté et une efficacité imparables. Les mélodies affutées et mordantes reposent sur un son lourd, avec de grosses distos dans un esprit très ‘rock américain 90’s’.

Dès le premier titre, The Comeback, le ton est donné et la machine à tubes est lancée. S’enchaînent alors onze morceaux tout autant réjouissants et sautillants (excepté l’acoustique Citylights, qui clôt l’album en douceur). En tout, douze titres, 33 minutes ; le format parle de lui-même : court, net, direct, sans fioritures. Les titres The Shore, aux guitares mangées à la sauce Sonic Youth, One More Day, passée sous la moulinette Pavement, O.M.A.R se retrouvent en tête de file de "The City Can Wait". La digestion s’avère plus difficile avec le morceau Where We Go !, un soupçon trop gras. Mais pas de répit, l’explosif Firekids #2, reprend illico presto le dessus.

Surprenant… la voix du chanteur Pierre Cristofari peut faire penser, dans certaines de ses intonations (particulièrement dans les moments les plus calmes), à celle de Phelim Byrne, le leader des regrettés Day One. Sur "The City Can Wait", les influences des aînés sont omniprésentes et c’en est parfois regrettable : on aimerait que le groupe puisse apporter plus précisément sa propre patte, se libère de certains aspects teenager et réussisse par la suite à se défaire de schémas un peu trop prévisibles (bien que cela fasse finalement partie des codes du genre power-pop).

Quoi qu’il en soit, l’énergie électrisante d’Appletop est belle est bien hyper communicative et l’ensemble n’en demeure pas moins trépidant et survitaminé. Il y a fort à parier que l’essai discographique des jeunes toulonnais soit transformé sur scène, avec des prestations live supposées particulièrement survoltées. Appletop apparaît donc comme être un solide espoir de la scène (power-) rock indé française. Espérons que leur route suive les traces de leurs cousins pas si éloignés de Stuck In The Sound, figures de "patrons" dans le genre. A vrai dire, on n’en doute définitivement pas.

Chroniqueur

Tracklist

  1. The Comeback
  2. O.M.A.R.
  3. One More Day
  4. The Shore
  5. If You're Not Gone, You're Dead
  6. Where We Go!
  7. Firekids, Pt. 2
  8. Tired of Competition
  9. What Happens When Your Cellphone Is Turned Off
  10. Red Pants
  11. Winter
  12. Citylights
  13. If You're Not Gone, You're Dead - Boogers Remix
  14. If You're Not Gone, You're Dead - Funken Remix

La disco de Appletop