A l’heure de la technologie sans fil, Miguel Constantino continue de cultiver l’amour du câblage. Guitare, table de mixage, pédales samplers sont reliés entre-eux avec, au milieu, notre bonhomme momifié. Audiopixel est un projet personnel qui met l’acoustique au service de l’électronique. A moins que cela ne soit l’inverse… Bref ! Avec cette sortie, le […]

A l’heure de la technologie sans fil, Miguel Constantino continue de cultiver l’amour du câblage. Guitare, table de mixage, pédales samplers sont reliés entre-eux avec, au milieu, notre bonhomme momifié. Audiopixel est un projet personnel qui met l’acoustique au service de l’électronique. A moins que cela ne soit l’inverse… Bref !

Avec cette sortie, le label nantais Effervescence continue de diversifier efficacement son catalogue. Nous avions beaucoup apprécié les albums de Motenai et Room 204. Mais aussi ceux de The Patriotic Sunday et Stuntman5, dont Miguel est le producteur.

Alors que l’on s’attendait à un disque électro-expérimental dur à décongeler, « Memento Rumori » se révèle extrêmement chaleureux. En trois miaulements, tout est dit. Les mélodies acoustiques apportent une sérénité et un charme très plaisant aux compositions. J’ai plus de peine… et Origami mon ami en sont une bonne illustration. A côté de cela, on trouve des titres plus difficiles d’accès comme Puzzle fragment / pop shove-it ou From Caldas da Rainha. Bien qu’ils restent dans le ton de l’album, ils nous embrouillent un peu le cerveau.

« Memento Rumori » se conclut magnifiquement sur Natas, une surprenante plage post-rock amicale. S’il réussit à ne pas se prendre les pieds dans l’un de ses fils, on peut prédire à Audiopixel un bel avenir musical, en toute modestie. Lorsque tu seras au sommet Miguel, fais attention aux câbles à haute tension !

• Publication 329 vues9 décembre 2005
• Tags AudiopixelEffervescence
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