Jeune américaine découverte un peu par hasard, le 7 novembre dernier au Point Ephémère en première partie de Versari, lors d’une tournée européenne qui l’a amené à faire quatre ou cinq dates dans notre capitale, c’est à la suite de sa prestation que j’ai pris la liberté de me procurer son deuxième album "Dishes & […]
Jeune américaine découverte un peu par hasard, le 7 novembre dernier au Point Ephémère en première partie de Versari, lors d’une tournée européenne qui l’a amené à faire quatre ou cinq dates dans notre capitale, c’est à la suite de sa prestation que j’ai pris la liberté de me procurer son deuxième album "Dishes & Pills".
Audrey Ryan a grandi sur une île appelée Mount Dessert au large du Maine, dans un univers musical, ses parents pratiquants guitare et piano, sous l’influence de Dylan, des Beatles, Scott Joplin, de la country et… des dimanches à l’église. Celle-ci se laisse séduire par la six-cordes (The Indigo Girls, Joni Mitchell…), découvre le jazz, joue dans des formations de bluegrass, voyage aussi.
Autant d’attirances, d’expériences qui ne rendent que plus riches les chansons que la jeune femme propose. Une fraîcheur de la production, des lignes de voix originales, ici une clarinette volubile, là une batterie détunée qui résonne comme un baril, on découvre une pop folk spontanée, un peu bricolée, loin des formatages édictés en haut lieu…
Que ce soit à la guitare ou à l’accordéon, elle qui sait séduire un public seule, le tambourin au pied, n’en ressort qu’un peu plus forte, escortée par des arrangements bien pensés. D’une voix au caractère certain, elle dévoile un univers attachant dans lequel on aime à se perdre un peu…
- Publication 333 vues22 décembre 2007
- Tags Audrey RyanFolkwit
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