‘ Je suis dieu en plus sympa’… nombrilisme ou provocation, cette citation aurait fait hurler les catholiques qui brûlaient les disques des Beatles en 1966. BO est loin d’avoir la notoriété des quatre de Liverpool et peut se permettre une légèreté de ton sur ce troisième album, fleuri de bons mots. Trentenaire parisien à ranger sur une étagère bancale […]
‘ Je suis dieu en plus sympa’… nombrilisme ou provocation, cette citation aurait fait hurler les catholiques qui brûlaient les disques des Beatles en 1966. BO est loin d’avoir la notoriété des quatre de Liverpool et peut se permettre une légèreté de ton sur ce troisième album, fleuri de bons mots. Trentenaire parisien à ranger sur une étagère bancale entre Arnaud-Florent Marchet, Katerine et Burgalat, BO se revendique de la scène pop french touch. Un peu poète, un peu dandy, très éclectique… Révélé en 2007, par le tout aussi percutant « Koma Stadium », BO a pris le parti de la pop qui bouge et des mots qui font mouche. Piano bastringue (Lou Reed), guitare acoustique, ensemble de cordes (Monk and Billie) et vagues électro habillent des textes que n’auraient pas renié Gainsbourg, entre poésie et humour. Le single délictueux No more mister nice guy avec ses élans symphoniques tout droits sortis « La croisière s’amuse » et son chant de crooner est une belle démonstration des talents de compositeur de cet artiste qui accommode pop et chanson française avec splendeur.