Cazals

Cazals, c’est pas le groupe de la moitié la moins intéressante de The Last Shadow Puppets ? Ah non, son groupe à lui c’est The Rascals. Un petit coup d’oeil à la biographie fournie par la maison de disques. Tiens Kitsuné, le label de Digitalism, Simian Mobil Disco…ça doit être de l’électro alors ? La bio étale les groupes avec qui les Cazals sont amis, on apprend même que le groupe connait Pete Doherty depuis l’enfance. C’était vraiment très intéressant. L’écoute du premier titre, New Boy in Town, nous en apprend plus sur ce quintet anglais et confirme que Kitsuné à élargit le spectre de ses recherches puisqu’il est bien question de rock avec ces oiseaux là.

Tendance power-pop, un petit côté émo dans la voix, ce premier titre n’est pas désagréable en soi, pour autant on l’oubliera assez vite. Un coup d’oeil à To Cut a Long Story Short, le premier single qui est aussi apparemment une reprise de Spandau Ballet. Ca ressemble beaucoup à Bloc Party…en moins bien. L’écoute du reste de l’album ne fait que confirmer ce que l’on a aperçu sur les deux premiers titres. Les anglais mélangent les influences, les genres (post-punk, new-wave, émo, rock 90’s) mais l’ensemble est plutôt balourd et vite indigeste à l’image d’un Life is Boring prémonitoire ou de We’re Just The Same, pop song à la française si l’on en croit la bio, qui devrait connaître son petit succès dans les collèges de France et de Navarre. Au suivant…