"> Cecilia::Eyes - Mountain Tops Are Sometimes Closer To The Moon - Indiepoprock

Mountain Tops Are Sometimes Closer To The Moon


Un album de sorti en chez .

On suit Cecilia::Eyes depuis leurs débuts sur un mini-album très intéressant, dont ces colonnes s’étaient fait l’écho. Inutile de préciser qu’on est ravi de retrouver les Belges sur ce premier véritable album, où l’on attend la tranformation des belles promesses de leurs débuts. Entame discutable : Cecilia::Eyes commence par inquiéter, en ouvrant ce "Moutain Tops […]

On suit Cecilia::Eyes depuis leurs débuts sur un mini-album très intéressant, dont ces colonnes s’étaient fait l’écho. Inutile de préciser qu’on est ravi de retrouver les Belges sur ce premier véritable album, où l’on attend la tranformation des belles promesses de leurs débuts.

Entame discutable : Cecilia::Eyes commence par inquiéter, en ouvrant ce "Moutain Tops Are Sometimes Closer To The Moon" par un Flags franchement poussif, plat comme le pays qui est le leur. Le soin apporté au son est évident, on sent clairement l’amour du travail bien fait, mais le tout reste trop morne, trop froid. Par la suite, dès Too Late For A Porn Movie, le quatuor retrouve une ampleur mélodique rassurante, et prouve que les espoirs que l’on avait fondé en eux n’étaient pas injustifiés. Shift / Kill et Clocks se chargent même de surpasser les sommets de “Songs From The Attic”, et placent donc ce "Mountain Tops" à une altitude que ne tutoient finalement que peu de groupes.

Cecilia::Eyes a progressé et s’affirme donc déjà comme une valeur sûre d’un rock instrumental lent et puissant. Au chapitre des regrets néanmoins, on soulignera une certaine indulgence : l’ensemble aurait pu être resserré, aurait gagné à proposer plus de compacité. Song For Alda est basée sur une superbe mélodie, mais fallait-il étaler ce morceau sur près de 10 minutes ? On regrette aussi que Cecilia ::Eyes semble s’écarter d’un rock plus physique qu’ils n’hésitaient pas à pratiquer avec talent à leurs débuts : l’équilibre entre morceaux courts et percutants d’une part, et plages plus atmosphériques de l’autre, participait également du charme du groupe. On retrouve avec plaisir cette dualité avec Our Longest Winter, mais on aurait aimer en profiter encore plus ! Ces quelques réserves mises à part, on savourera cet album, avec lequel le quatuor belge confirme qu’on a raison de garder l’œil sur eux.

Chroniqueur