Comme moi, vous n’aviez peut être jamais entendu parler de Chris Cohen avant « Overgrown Path », le premier album solo du bonhomme chez les excellents Captured Tracks. Pourtant, vous connaissez sans doute cet Américain au travers de l’un des nombreux groupes dans lesquels il officie (Deerhoof et The Curtains pour ne citer que les plus connus) […]

Comme moi, vous n’aviez peut être jamais entendu parler de Chris Cohen avant « Overgrown Path », le premier album solo du bonhomme chez les excellents Captured Tracks. Pourtant, vous connaissez sans doute cet Américain au travers de l’un des nombreux groupes dans lesquels il officie (Deerhoof et The Curtains pour ne citer que les plus connus) ou avec lesquels il collabore (Ariel Pink’s Haunted Graffiti, White Magic, Danielson, Cass McCombs).

Son premier album solo, en plus de le sortir enfin de l’ombre de ses compatriotes, met en lumière le talent de compositeur de ce multi-instrumentiste (guitare, basse, piano, batterie et synthé). Bien plus abordables que ses travaux précédents en groupe, les 9 titres de « Overgrown Path » surfent sur la pop psyché des 60’s à l’image des excellents Monad, Caller No. 99 et autre Don’t Look Today. Ce n’est pas Optimist High avec ses guitares surf qui prétendra le contraire. Quant à Solitude, c’est tout simplement la plus belle chanson de moins de 3 minutes que l’on ait entendu depuis bien longtemps.

Sorte d’OVNI du catalogue Captured Tracks (avec son compère Mac Demarco), Chris Cohen se fait enfin un nom dans la jungle indé américaine. Un nom que l’on a appris à connaître et dont on guettera désormais avec attention les prochaines apparitions.

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• Publication 808 vues3 janvier 2013
• Tags Chris CohenCaptured Tracks
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