"> Cocoanut Groove - Madeleine Street - Indiepoprock

Madeleine Street


Un album de sorti en chez .

Avec son polo rayé rouge et blanc, Olov Antonsson ressemble un peu à Charlie, le héros de notre enfance que l’on prenait un malin plaisir à devoir chercher partout. Sauf qu’à la différence de Charlie, on sait que le dénommé Olov a élu domicile à Londres après avoir fourbi ses premières armes à Umeå en […]

Avec son polo rayé rouge et blanc, Olov Antonsson ressemble un peu à Charlie, le héros de notre enfance que l’on prenait un malin plaisir à devoir chercher partout. Sauf qu’à la différence de Charlie, on sait que le dénommé Olov a élu domicile à Londres après avoir fourbi ses premières armes à Umeå en Suède. Influencé par la pop 60’s, orchestrale et baroque, des Zombies et Beach Boys, le jeune Olov a composé à lui seul les 10 titres de son premier album.

Piano, guitare, basse, synthé, trompette, harmonica, percussions, clavecin…Olov Antonsson est une sorte de petit génie de la musique qui donne la vie à tous les instruments présents sur "Madeleine Street". Tantôt folk, tantôt pop 60’s, les compositions du Suédois bénéficient d ‘un soin particulier apporté à leur orchestration qui donne un côté baroque à la musique de Cocoanut Groove, à la manière de ce qu’a pu faire l’Allemand Konstantin Gropper (Get Well Soon).

Les titres de "Madeleine Street" regorgent de petites trouvailles mélodiques qui invitent au voyage, à la rêverie solitaire. D ‘un postulat de base au piano ou à la guitare folk, Olov, tel un chef cuistot 4 étoiles, garnit ses mélodies ici de cordes (Hummin’ ; The Castle), là de cuivres et d‘un clavecin (The End of The Summer On Bookbinder Road ; The Looking Glass) pour un résultat qui mériterait assurément de faire la une du Gault & Millau de l’indie-pop. Au milieu du menu de choix que nous propose pour l’instant l’année 2009, pensez à garder un peu de place pour cette sucrerie de 2008, malheureusement oublié dans les cuisines au moment des fêtes.

Chroniqueur

La disco de Cocoanut Groove