"> Cold Cave - Love Comes Close - Indiepoprock

Love Comes Close


Un album de sorti en chez .

Avec un nom pareil, il ne faisait aucun doute que Cold Cave était un énième rejeton du revival 80’s qui secoue depuis maintenant un petit moment le cocotier indé. Faut il pour autant ne pas y prêter attention sous prétexte que de toute façon tout a déjà été dit par le passé ? Certains vous […]

Avec un nom pareil, il ne faisait aucun doute que Cold Cave était un énième rejeton du revival 80’s qui secoue depuis maintenant un petit moment le cocotier indé. Faut il pour autant ne pas y prêter attention sous prétexte que de toute façon tout a déjà été dit par le passé ? Certains vous diront que oui, d’autres dont je fais partie considèrent que la musique est un éternel recommencement et que cela reviendrait à jeter 90% de la production musicale actuelle à la poubelle. Le débat est sans fin et n’est pas à proprement parler le but de cette chronique même si "Loves Come Close", le premier album des Américains de Cold Cave, pourrait parfaitement illustrer le propos.

Je parlais en préambule du revival 80’s et il est amusant de constater que c’est aux Etats-Unis que celui-ci est le plus vivace. Une génération de jeunes américains a semble t’il découvert les différents mouvements qui ont agité l’Angleterre des années Thatcher, à commencer par le post-punk et la new-wave. En ce qui concerne Cold Cave, c’est sur le « diptyque » Joy Division/New Order que le groupe de Philadelphie a jeté son dévolu. Il suffit de jeter une oreille à Youth and Lust et à Loves Come Close, le titre qui a donné son nom à l’album, pour s’en convaincre : même voix caverneuse à la Ian Curtis chez Wesley Eisold, même synthés et rythmique électro que la bande à Barney Sumner.

Adepte du tri sélectif, Cold Cave recycle donc d’un côté le meilleur de la cold-wave (Heaven Was Full) et de l’autre une pop aux accents synthétiques, portée par des nappes de synthés tantôt glaciales (l’introductif Cebe and Me), tantôt plus chaleureuses (The Trees Grew Emotions and Died), et par le chant monocorde de Wesley Eisold ou de Sarah Lipstate (Life Magazine). Au final, et même si on ne pouvait passer sous silence la litanie de références que nous inspirent les titres de ce premier album, Cold Cave s’en tire avec les honneurs et signe avec "Loves Come Close" un départ prometteur qui ravira les nostalgiques d’un passé à la fois si loin et si proche.

Chroniqueur
  • Pas de concert en France ou Belgique pour le moment

Tracklist

  1. Cebe and Me
  2. Love Comes Close
  3. Life Magazine
  4. The Laurels of Erotomania
  5. Heaven Was Full
  6. The Trees Grew Emotions and Died
  7. Hello Rats
  8. Youth and Lust
  9. I.C.D.K.

La disco de Cold Cave