"> Crocodiles - Sleep Forever - Indiepoprock

Sleep Forever


Un album de sorti en chez .

7

L’année 2010 aura indéniablement été marquée par le renouveau de la scène californienne. Wavves, Best Coast, Warpaint, Local Natives ou encore Dum Dum Girls pour n’en citer que quelques uns. En parlant des Dum Dum Girls, peu savent que cela n’a pas toujours été un girls band comme c’est le cas à l’heure actuelle. Charles […]

L’année 2010 aura indéniablement été marquée par le renouveau de la scène californienne. Wavves, Best Coast, Warpaint, Local Natives ou encore Dum Dum Girls pour n’en citer que quelques uns. En parlant des Dum Dum Girls, peu savent que cela n’a pas toujours été un girls band comme c’est le cas à l’heure actuelle. Charles Rowell et Brandon Welchez ont en effet occupé pendant quelque temps une place au sein des DDG, lorsque le groupe faisait ses premières armes sur la scène californienne. Une occasion pour Brandon Welchez de partager la scène avec sa femme, la sexy Dee Dee Penny, leader des DDG.

Le couple fait désormais scène à part mais continu d’occuper l’espace médiatique conjointement, puisque au premier album de sa dulcinée, Welchez a répondu par le second de Crocodiles. Remarqués l’an dernier après que les No Age (un autre groupe californien) les aient pris sous leur aile bienfaitrice, Welchez et Rowell ont d’abord marqué les esprits avec leur premier album, « Summer of Hate ». Un an plus tard, le duo est devenu quintette et s’est adjoint les talents de producteur du très prisé James Ford (Simiam Mobile Disco).

Si l’on ne peut pas parler à proprement dire de bouleversement, il faut admettre que la patte James Ford se fait sentir sur les 8 titres de ce « Sleep Forever ». Le son est toujours garage/noisy, on pense toujours très fort aux Jesus & Mary Chain, Black Rebel Motorcycle Club et autre Primal Scream, mais on a l’impression que ce n’est plus le même groupe, que celui-ci a connu une croissance accélérée. « Summer of Hate », malgré ses qualités, sonnait comme une mauvaise démo et avait besoin d’être dégrossi. Le talent était là, sous-jacent, mais il manquait quelqu’un capable de le mettre en valeur et ce quelqu’un, c’est une nouvelle fois James Ford.

Il serait cependant injuste de donner tout le crédit au producteur britannique, la majeure partie de celui-ci revient en effet de droit à nos ex-Dum Dum Girls qui délivrent 8 brûlots, certes bourrés d’influences, mais ô combien efficaces. A la fois garage, noisy, psyché, kraut ou encore shoegaze, « Sleep Forever » digère les influences pour mieux nous les recracher au visage, à l’image d’un Mirrors, d’un Stoned to Death ou encore de Hearts of Love. Certes moins glamour que les Dum Dum Girls, Crocodiles prouve avec son deuxième album qu’il n’est pas qu’un groupe d’ « ex de » et semble même mieux armé pour durer que le girls-band susnommé. L’avenir nous le dira…

Chroniqueur

Tracklist

  1. Mirrors
  2. Stoned to Death
  3. Hollow Hollow Eyes
  4. Girl in Black
  5. Sleep Forever
  6. Billy Speed
  7. Hearts of Love
  8. All My Hate and My Hexes Are for You
  9. Groove Is in the Heart / California Girls
  10. Jet Boy Jet Girl
  11. Hearts of Love (Cold Cave Remix)
  12. Mirrors (Tom Furse Horrors Remix)

La disco de Crocodiles

Boys
0%

Boys

Crime Of Passion
0%
Endless Flowers
0%
Sleep Forever7
70%