Dave Navarro, un des guitaristes phares de la scène fusion californienne, crée l’événement cet été avec son premier album, « Trust No One ». Après avoir officié au sein de Jane’s Addiction (dont le chanteur, Perry Farrell, sort également son premier album solo) et surtout avec les Red Hot Chili Peppers sur l’album « One Hot Minute ». Mais […]
Dave Navarro, un des guitaristes phares de la scène fusion californienne, crée l’événement cet été avec son premier album, « Trust No One ». Après avoir officié au sein de Jane’s Addiction (dont le chanteur, Perry Farrell, sort également son premier album solo) et surtout avec les Red Hot Chili Peppers sur l’album « One Hot Minute ». Mais depuis quelques années, l’homme s’était fait discret et son retour constitue donc un mini-événement pour tous les fans de ses solos enflammés et de ses pantalons en cuir moulants.
Et la musique dans tout ça ? Et bien alors que l’on s’inquiétait d’avoir à écouter un album noir, triste et forcément en adéquation avec la personnalité ténébreuse de son interprète, on se fait surprendre par des ballades mélancoliques, ou par des titres rocks (mais pas trop…) qui pourraient bien faire office de singles dans les prochains mois. D’autant plus que le musicien aux multiples talents, en plus de chanter, de co-produire, jouer de la guitare et un peu de basse, est bien entourer avec Matt Chamberlain (ex-Smashing Pumpkins) qui joue royalement bien de la batterie, comme à son habitude, de Mike Elizondo, illustre inconnu qui ne le restera pas bien longtemps à l’écoute de ses parties de basse explosives et de Brendan O’Brien qui joue ici le rôle de mixeur mais qui est le plus souvent producteur au sein de Pearl Jam ou encore des défunts Rage Against The Machine.
Au niveau des textes, âmes sensibles s’abstenir. Sans pour autant être larmoyantes et sentimentales, Dave Navarro a opté pour des paroles sombres qui mettent mal à l’aise. Pas étonnant quand l’on sait que le chanteur parle de lui et de ses histoires d’amours ratées, de ses tentatives de suicide et de ce sentiment de ne pas être accepté par la société. A l’époque de son aventure chez les Red Hot, il donnait d’ailleurs des interviews dans un cercueil. Il n’est donc qu’à moitié étonnant de retrouver sur cet album une reprise d’un des chansons les plus sombres du Velvet Underground, « Venus In Furs », qui traite du sadomasochisme. Mais Dave Navarro affirme ne pas se reconnaître dans cette chanson.
- Publication 1 223 vues5 juillet 2001
- Tags Dave NavarroEMI
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Tracklist
- Rexall
- Hungry
- Sunny Day
- Mourning Son
- Everything
- Not For Nothing
- Avoiding The Angel
- Very Little Daylight
- Venus In Furs
- Slow Motion Sickness