"> David Karsten Daniels - Sharp Teeth - Indiepoprock

Sharp Teeth


Un album de sorti en chez .

7

L’américain David Karsten Daniels n’en est pas à son premier coup d’essai, puisqu’il a déjà trois albums derrière lui depuis ses débuts en 2000. Sur ces premiers albums, il ne bénéficiait pas de moyens financiers suffisants pour arriver à un résultat qui lui convenait complètement. Cette fois-ci, après deux ans de gestation et une signature […]

L’américain David Karsten Daniels n’en est pas à son premier coup d’essai, puisqu’il a déjà trois albums derrière lui depuis ses débuts en 2000. Sur ces premiers albums, il ne bénéficiait pas de moyens financiers suffisants pour arriver à un résultat qui lui convenait complètement. Cette fois-ci, après deux ans de gestation et une signature chez Fat Cat Records, l’album « Sharp Teeth » est à la hauteur des espérances de l’artiste : il a pu mettre en place tout un orchestre pour apporter à son disque des strates supplémentaires d’instruments qui portent le tout à de nouvelles hauteurs.

Ce songwriter de génie a énormément voyagé, puisant à chaque escale des sons, des histoires, des réflexions sur l’existentialisme humain notamment. Les compositions de l’artiste sont majoritairement lo-fi et folk comme en témoigne la superbe chanson d’introduction The Dream Before The Ring Woke Me. David Karsten Daniels enchaîne des titres complexes, et s’acharne à chaque fois pour apporter quelque chose de nouveau comme sur American Pastime, où la ligne de piano et de basse sont l’essence même du rythme d’un titre qui n’est pas sans rappeler des airs déjà entendus il y a plus de trente ans de cela.

Capable de passer d’une ambiance rock et pop (sur les titres précédemment cités) à une ambiance folk à l’écoute de Jesus And The Devil , David Karsten Daniels est le jongleur de la troupe de dix-neuf musiciens. Il s’autorise deux interludes au piano majestueux, Sharp Teeth I et Sharp Teeth II dignes des trips déjantés de Thom Yorke de Radiohead, et des complaintes à cœur ouvert d’Elliott Smith. Il serait dramatique de ne voir en ce disque qu’un monde dépeint en noir, il est au contraire frais, engagé et sensible à ce que la musique à de plus organique, donc de plus coloré. N’y voyez en aucun cas un parallèle avec la pochette.

Chroniqueur

Tracklist

  1. The Dream Before the Ring That Woke Me
  2. Scripts
  3. American Pastime
  4. Jesus and the Devil
  5. Sharp Teeth I
  6. Minnows
  7. Universe of No Parts
  8. Beast
  9. Sharp Teeth II
  10. We Go Right On