Du sang, du sperme, de l’alcool, du sexe, de la violence? voilà tout ce qu?on attend d’un groupe qui fait référence à l’illustre écrivain américain Charles Bukowski, et puis finalement on se rend compte que cela ne s’écrit pas pareil et on se demande ce que cela peut bien vouloir dire? c’est donc d’un geste […]

Du sang, du sperme, de l’alcool, du sexe, de la violence? voilà tout ce qu?on attend d’un groupe qui fait référence à l’illustre écrivain américain Charles Bukowski, et puis finalement on se rend compte que cela ne s’écrit pas pareil et on se demande ce que cela peut bien vouloir dire? c’est donc d’un geste dubitatif (et non pas éjaculateur précoce, merci Pierre Desproges) qu?on place dans sa platine le CD de ce jeune groupe formé à l’aube du troisième millénaire à Glasgow (Ecosse).

Et là surprise. On a l’impression d’être renvoyé manu militari au c’ur des années 90. Le son crunchy et abrasif du groupe rappelle les productions « grunge » à la Soundgarden ou Pearl Jam. Sur un fond plutôt bluesy, le quatuor s’adonne à quelques dérives heavy metal (Russian Doll, Blacker than Blue) ou alors part carrément dans des ambiances soft psychédéliques (Anyway, Didn’t I Hear You Right). Dead Fly Buchowki nage donc à contre courant de tout ce qu?on entend en ce moment en provenance de l’Angleterre.

Avec Land of the Rough, roots, viscéral et référencé, le groupe annonce peut-être un véritable revival grunge/heavy metal pour les années à venir. A suivre donc’

• Publication 406 vues30 novembre 2005
• Tags Dead Fly BuchowskiBeggars Banquet
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