"> Dead Meadow - Feathers - Indiepoprock

Feathers


Un album de sorti en chez .

On n?avait pas vu telle pochette depuis celles des cohortes de groupes garages à la discographie quasi unique des années soixante : volutes vertes masquant un groupe occupé à jouer, typographie onduleuse caractéristique des groupes précités et wah-wah vintage de rigueur. D?ailleurs sur un morceau, Stacy?s song, on croirait presque entendre Syd Barrett présent comme […]

On n?avait pas vu telle pochette depuis celles des cohortes de groupes garages à la discographie quasi unique des années soixante : volutes vertes masquant un groupe occupé à jouer, typographie onduleuse caractéristique des groupes précités et wah-wah vintage de rigueur. D?ailleurs sur un morceau, Stacy?s song, on croirait presque entendre Syd Barrett présent comme featuring exceptionnel : même voix traînante, même inspirations baladeuses que « The Piper at the gates of dawn ». Mais qu?importe, Dead Meadow ne cache pas que ses influences sixties et seventies.

« Feathers » fait suite à « Shivering king and others », sorti il y a deux ans en catimini. Il en sera probablement de même pour celui-ci. Pas de rythmes frénétiques, pas de refrains fédérateurs ni de basse groovy, ces ingrédients qui assurent un minimum d?intérêt du public. Du gros riff plombé sabbathien servi par une voix plaintive et (très) nonchalante sur des titres dépassant allègrement les cinq minutes, voilà le postulat? une profession de foi même. Si on en restait là, beaucoup avoueraient une certaine indifférence au sujet. Pourtant, joué à un volume conséquent, le disque s?avère souvent jouissif. Ce sens du riff bancal, employé à outrance, parvient souvent à nous transporter, d?autant qu?il s?accompagne fréquemment d?un solo agrémenté de fuzz et de wah-wah plutôt réussi. Ca dégouline et c?est tant mieux.

Sur la longueur d?un disque, à moins d?être embarqué dans un trip acidulé, la formule lasse l?auditeur, d?autant que celui-ci ne se distingue pas beaucoup de leurs précédents opus. Cependant, les groupes à se répandre de la sorte ne sont pas légions. Druggy men.

Chroniqueur

Tracklist

  1. Let's Jump In
  2. Such Hawks, Such Hounds
  3. Get Up On Down
  4. Heaven
  5. At Her Open Door
  6. Eyeless Gaze All Eye / Don't Tell The Riverman
  7. Stacy's Song
  8. Let It All Pass
  9. Through The Gates Of The Sleepy Silver Door
  10. Bonus Track