La pochette de « Parades », entre pop art et tableau d’Escher, donne un bon aperçu du monde imaginaire d’Efterklang, un monde irréel forgé de montagnes, de chemins sinueux, d’escaliers et d’êtres étranges. Après un premier voyage initiatique avec « Tripper » en 2004, les danois approfondissent leurs expérimentations sonores dans ce second album entre pop orchestrale et électronica […]
La pochette de « Parades », entre pop art et tableau d’Escher, donne un bon aperçu du monde imaginaire d’Efterklang, un monde irréel forgé de montagnes, de chemins sinueux, d’escaliers et d’êtres étranges. Après un premier voyage initiatique avec « Tripper » en 2004, les danois approfondissent leurs expérimentations sonores dans ce second album entre pop orchestrale et électronica planante.
Il aura fallu 18 mois à la bande de Casper Clausen pour mettre en boite ces onze titres. C’est dire le perfectionnisme qui habite ce travail. Pour l’occasion, le quintet a invité une trentaine de collaborateurs, s’est adjoint les services d’une chorale religieuse et a multiplié les lieux d’enregistrement : certaines parties auraient été captées live dans une salle de bain avant d’être mixées avec les nombreuses autres séquences. De longs mouvements instrumentaux, des choeurs à foison, une impressionnante puissance philharmonique, des mélodies cotonneuses, une construction en mille-feuilles, une production pointilliste, Efterklang nous aspire dans les méandres de ses sonorités polyphoniques, glaciales et planantes. « Parades » est un travail d’orfèvre, de la composition à la production…
Et pourtant, si au premier abord, cet album se révèle séduisant par ses constructions kaléidoscopiques et ses ambiances cosmiques, ses longues plages glaciales donnent vite le sentiment de tourner en rond ; la lassitude remplace vite l’exaltation.
- Publication 516 vues17 janvier 2008
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