"> Ex-Magnolia - The world will never know (EP) - Indiepoprock

The world will never know (EP)


Un album de sorti en chez .

Après deux albums autoproduits, Magnolia a décidé d’enclencher la vitesse supérieure. Sans renier son passé pour autant, comme aurait pu le laisser craindre l’ajout à son nom du préfixe « ex » (en réalité, il vise surtout à se démarquer d’un autre groupe baptisé Magnolia, duo trip-hop de Grenoble en pleine ascension lui aussi). Le […]

Après deux albums autoproduits, Magnolia a décidé d’enclencher la vitesse supérieure. Sans renier son passé pour autant, comme aurait pu le laisser craindre l’ajout à son nom du préfixe « ex » (en réalité, il vise surtout à se démarquer d’un autre groupe baptisé Magnolia, duo trip-hop de Grenoble en pleine ascension lui aussi).

Le trio lyonnais garde intact son sens de la mélodie. Et sa musique, puisant toujours aux sources de l’indie-pop britannique, prend davantage d’ampleur. Nul doute que les compositions imparables de « The world will never know » feront pâlir d’envie certains groupes anglo-saxons en manque d’inspiration.

La production de Scalde (figure de proue de la scène lyonnaise, qui manie aussi bien la guitare acoustique que le sitar, la flûte ou le balalaïka) y est pour beaucoup, même si le tubesque On a Shelf est un peu conventionnel ou si les ch?urs de Off the Ground frisent la mièvrerie brit-pop d’Embrace?

Le groupe est bien meilleur lorsqu?il bouscule le genre. Bitter as ale gagne en sobriété garage, le temps d’un refrain sublime et efficace. Stealing Pens est plus électrique et dansant que jamais, avec ses lignes de basse saccadées. Et French Classicism fait penser à un remake du Anyone can play guitar de Radiohead, sur un rythme chaloupé de bossa-nova : la rencontre inédite entre les Beatles et Baden Powell !

Chroniqueur