"> Falklands - The Resurrection - Indiepoprock

The Resurrection


Un album de sorti en chez .

6

Voici le deuxième EP du groupe Falklands de Perpignan, et il est digne d’intérêt, bien que très influencé années '90.

Voici un disque d’un groupe local, ce qui n’est pas péjoratif, qui se remue dans sa région d’origine, ce qui est louable. Les groupes de banlieue parisienne ne procèdent pas autrement. Parlons de ce mini-album : le propos est ambitieux. Il ne s’agit rien de moins que d’un opéra-rock, qui raconte l’histoire d’un personnage de notre temps, avec un angle de vue qui est plus courant chez nos voisins britanniques, groupes ou cinéastes (nous nous rappelons de la claque qu’était le film « Trainspotting »), qui n’hésitent pas à parler de la vie des couches populaires et de leur quotidien. C’est dons très british, dans le thème comme dans les chansons et le son. On pense à l’album « Modern life is rubbish » de Blur, même si les chansons ne sont pas aussi accrocheuses. Ces 6 titres content la vie et la détresse d’un jeune de milieu défavorisé qui comate entre les longues journées d’usage de stupéfiants et une relation amoureuse qui se passe, sans plus.

Il ne voit pas d’issue ni d’évolution. Le disque commence par un monologue introductif. Il est suivi par le titre The Last Needle, qui est le véritable début du disque. Le chant est plus qu’acceptable, même si les couplets sont parlés, le gars maitrise l’anglais. Et le refrain arrive après un riff qui est ce qui se faisait il y a encore 10 ans.

Suit le 3è titre,  Golden Streams, acoustique et presque folk. Calme avant le déchainement de What Makes You Proud, moment de colère très réussi, qui le titre le plus fort de cet EP. Annabel Lee, le 4è titre, nous rappelle franchement Blur. On aime entendre ce type de rock, énergique et vivant. L’EP se termine sur  The Resurrection qui est dans la même veine que le précédent, avec de bons soli de guitare. Dans l’ensemble, c’est du pêchu, un peu brut, avec une voix crédible, très bien mise en valeur. On aurait aimé plus de morceaux que ces 6 titres. C’est quand ça commence à démarrer que le disque s’arrête, on aimerait qu’ils développent leur répertoire sur la longueur. En tout cas, ça réveille.

Chroniqueur

La disco de Falklands

The Resurrection6
60%