"> Fidlar - Almost Free - Indiepoprock

Almost Free


Un album de sorti en chez .

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FIDLAR élargit le champ des possibles et tape en plein dans le mille !

FIDLAR, c’est l’acronyme de Fuck It Dog, Life’s A Risk. Littéralement, on s’en branle, on tente. A peu de choses près, c’est ce que le quatuor originaire de Los Angeles semble avoir fait. Car quand un nouvel album sort, l’un des premiers réflexes de l’auditeur est (inconsciemment ou pas) de le comparer au(x) précédent(s). Et là, soit il le trouve trop proche, et le groupe est accusé de manquer de créativité, soit il le trouve trop éloigné, et il y a un risque de perte de l’auditorat initial. Réussir à fusionner ces deux qualités a priori antagonistes relève donc bien souvent du petit miracle. Et c’est ce que nous avons ici entre les mains.

Je ne sais pas si c’est leur reprise de Sabotage des Beastie Boys en 2016 qui a lancé le mouvement, mais il faut reconnaître au groupe une évolution de leur musique qui va dans le bon sens. Dès le premier morceau, Get Off My Rock, les fantômes des Beastie, période post-punk / pré-rap sont présents. Que ce soit dans l’approche musicale, dans la composition elle-même ou bien dans le chant, tout fait penser au groupe de Brooklyn. Des titres comme Alcohol, Almost Free ou bien Nuke ne feront que conforter cette impression tout au long de l’album.

Mais les FIDLAR ne vont pas s’arrêter en si bon chemin, et si leurs deux précédents opus se « cantonnaient » à un style skate-punk-garage, ils vont tout mettre en œuvre dans cette troisième livraison pour nous en faire voir de toutes les couleurs. Ainsi, on retrouve une guitare qui fait penser à du Boney M sur le très enjoué By Myself. Le sympathique Called You Twice nous permet de découvrir une chanteuse, américaine elle aussi, prénommée K. Flay. Sa très jolie voix donne d’ailleurs envie d’aller voir ce qu’elle fait en solo. Tough. Mouth. démarre un peu comme le morceau calme de l’album. Mais cela ne dure pas vraiment, et le groupe ne peut s’empêcher de faire exploser ses guitares. Pour conclure l’album, Good Times Are Over remet au goût du jour le sugar-metal des années 90 porté par Radish et son leader d’alors, Ben Kweller. Un titre qui, espérons le, n’est pas à prendre au premier degré.

FIDLAR a donc réussi le pari du « en même temps ». Ils sont partis de ce qu’ils savaient faire et ont ouvert les vannes aux influences externes. En résulte un album à la fois consistant, surprenant, sans pour autant changer du tout au tout. Bref, la grosse claque de ce début d’année.

Chroniqueur
  • Pas de concert en France ou Belgique pour le moment

Tracklist

  1. Get Off My Rock
  2. Can’t You See
  3. By Myself
  4. Flake
  5. Alcohol
  6. Almost Free
  7. Scam Likely
  8. Called You Twice (feat. K. Flay)
  9. Nuke
  10. Too Real
  11. Kick
  12. Thought. Mouth.
  13. Good Times Are Over

La disco de Fidlar

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