Dans la course au patronyme délirant, si l’école canadienne privilégie le surréalisme prolixe (Godspeed You ! Black Emperor), certains préfèrent la débilité percutante, avec une efficacité indéniable. Flying Donuts, donc, un intitulé qui fleure bon quelques souvenirs des Simpsons, et qui rappelle également les Flaming Lips de Wayne Coyne. Las, la comparaison tourne court, oublions […]

Dans la course au patronyme délirant, si l’école canadienne privilégie le surréalisme prolixe (Godspeed You ! Black Emperor), certains préfèrent la débilité percutante, avec une efficacité indéniable. Flying Donuts, donc, un intitulé qui fleure bon quelques souvenirs des Simpsons, et qui rappelle également les Flaming Lips de Wayne Coyne. Las, la comparaison tourne court, oublions immédiatement nos rêves de pop psychédélique et sophistiquée : on parle ici de rock binaire et métallique à souhait. Quant à la finesse… précisons simplement que ces beignets volants semblent tenir à accorder leur musique à leur nom, d’où un déluge de guitares saturées bien grasses, de riffs à l’huile de friture. Difficile de sauver quelques chansons de cette succession flatulente de grosses cylindrées qu’on jurerait parfois conçues et interprétées par un Offspring des mauvais jours (c’est dire…). "Until The Morning Comes" est fidèle à la nature nutritive et géométrique profonde du donut : lourd et gras, il tourne aussi en rond. Pour notre part, on restera à la diète.

• Publication 311 vues31 octobre 2009
• Tags Flying DonutsJosé Records
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