Hawksley Workman

L’éblouissant Nöel de Monsieur Workman L’extravagant Hawksley Workman nous ramène dans sa hotte pailletée un bien jolie surprise: son album de Noël, intitulé « Almost a full moon »Perpétuant ainsi la tradition américaine des albums de Noël (on se rappelle d’Elvis Presley), le sémillant Glam Rocker rend à sa manière hommage à la fête de la nativité. […]

L’éblouissant Nöel de Monsieur Workman

L’extravagant Hawksley Workman nous ramène dans sa hotte pailletée un bien jolie surprise: son album de Noël, intitulé « Almost a full moon »Perpétuant ainsi la tradition américaine des albums de Noël (on se rappelle d’Elvis Presley), le sémillant Glam Rocker rend à sa manière hommage à la fête de la nativité. Ponctué de chansons guillerettes comme « The First Snow of the Year » ou d’hymnes chrétiens indémodables (« Silent Night »), « Almost a full Moon » est déjà le troisième album du dandy canadien en deux ans. Débutant par le pétillant « Claire fontaine » (dédié au papier du même nom) ce dernier opus n’est certes pas le meilleur mais il reste tout de même un agréable disque pop aux accents glam. Un album qui, une fois encore, met en valeur toute l’étendue vocale du bonhomme.Hawksley déclare qu’à travers ces dix chansons (enregistrées en deux jours à Paris) il a voulu célébrer la beauté de Noël, le bonheur d’être en famille et de partager un bon repas et beaucoup d’amour. Entre la dinde et la bûche il décrit dans « Three Generations », sur un air de piano de bastringue, la joie de faire la vaisselle ensemble après le repas du réveillon, alors que « Learn how to knit », balade naïve au piano, raconte le plaisir de préparer les cadeaux pour ceux que l’on aime. A la croisée du rock et de la variété guimauve, Hawksley Workman nous livre un album empreint de tendresse et de douceur qui sonne comme la BO parfaite d’une soirée de réveillon. Les quelques sons de clochettes disséminés sur « A house or maybe a boat » ne trompent pas, Hawksley essaie de raviver l’esprit de Noël dans nos coeurs. Et il y arrive.Grâce à des compositions pleines de charme et une petite touche de lyrisme, le jeune homme qui n’a rien à envier à David Bowie (dont il a fait la première partie cette été dans les arènes de Nîmes) réussit le pari de dépoussiérer le genre de l’album de Noël. Les incontournables remixes de Tino Rossi risquent de se faire chiper la première place au pied du sapin.