"> Helios - Eingya - Indiepoprock

Eingya


Un album de sorti en chez .

Tout comme les bons jambons, les bons disques ont eux aussi leur(s) label(s). Chez Type par exemple, on chérit ses petits protégés avec attention. Les trois poulettes suédoises de Midaircondo bénéficient d’un élevage aux samplers plutôt qu’en batterie, Julien Neto est promené uniquement les soirs de pleine lune et Keith Kennif se voit injecter quotidiennement […]

Tout comme les bons jambons, les bons disques ont eux aussi leur(s) label(s). Chez Type par exemple, on chérit ses petits protégés avec attention. Les trois poulettes suédoises de Midaircondo bénéficient d’un élevage aux samplers plutôt qu’en batterie, Julien Neto est promené uniquement les soirs de pleine lune et Keith Kennif se voit injecter quotidiennement sa dose de morphine pour amortir son hyperactivité.

Keith Kennif s’est distingué avec un premier album purement électro, « Unomia », sorti en 2004 sur le label Merck. Léger changement de style lorsqu’il émigra chez Type sous le pseudo de Goldmund où il composa l’excellent « Corduroy Road », une collection de solos de piano enveloppés d’une fine couche d’électronique. Un an plus tard à peine, il revient à ses premières amours sous le masque de Helios avec une deuxième sortie pour Type Records: « Eingya ».

Main dans la main, face à la mer, la pochette de « Eingya » illustre assez bien la sensation intime d’apaisement que l’on ressent à l’écoute du disque. Sur une électronique très calme, des notes de guitare et de piano viennent s’échouer avec délicatesse et nostalgie. Première claque: Halving The Compass qui nous plonge la tête dans l’univers marin de Helios et de ses profondeurs bleutées. Devant le zen aquatique de First Dream Called Ocean et la douce mélancolie de Sons Of Light And Darkness, on perd rapidement pied. On se laisse emporter par le courant sans jamais sombrer.

Seul infime reproche, le côté « studio » de certaines compositions qui perdent quelque peu de leur magie. On laissera la conclusion à un grand poète, Calogero : « Face à la mer, c’est toi qui résiste. Face contre terre, ton nom sur la liste. De tout ton être, cité à comparaître ». Et tant pis si ça ne veut absolument rien dire, l’important c’est d’y croire.

Chroniqueur
  • Publication 364 vues12 septembre 2006
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Tracklist

  1. Bless This Morning Year
  2. Halving The Compass
  3. Dragonfly Across An Ancient Sky
  4. Vargtimme
  5. For Years and Years
  6. Coast Off
  7. Paper Tiger
  8. First Dream Called Ocean
  9. The Toy Garden
  10. Sons Of Light And Darkness
  11. Emancipation

La disco de Helios

Ayres
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Ayres

Eingya
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Eingya

Unomia
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Unomia