D’origine australienne, Inga Liljeström ne peut cependant pas renier ses origines nordiques, de par son patronyme d’une part, et de par l’influence sur sa musique d’autre part. Comme c’est souvent le cas avec les artistes venus du froid, la musique de la jeune femme témoigne d’un univers mystérieux. On avance pas à pas dans ce […]
D’origine australienne, Inga Liljeström ne peut cependant pas renier ses origines nordiques, de par son patronyme d’une part, et de par l’influence sur sa musique d’autre part. Comme c’est souvent le cas avec les artistes venus du froid, la musique de la jeune femme témoigne d’un univers mystérieux. On avance pas à pas dans ce "Black Crow Jane" de la même manière que l’on entrerait dans une forêt sombre et étrange. Sur fond de cordes pincées et de claviers hurlants, on y croise des chiens et des loups, on y découvre aussi les fantômes de Björk et de Yann Tiersen sur Drowning Song tandis que la voix légèrement cassée d’Inga nous accompagne durant toute cette traversée tel le vent soufflant dans les feuilles des arbres centenaires.
Pour toutes ces évocations, ce disque fait fortement penser à la dernière production d’Olivia Pedroli, en particulier sur la chanson His Thieving Ways et ses violons. Un disque qui ressemble à un véritable conte musical destiné aux petits comme aux grands. Hasard ou non, la suissesse avait choisi l’Islande pour l’enregistrer comme quoi il y a bien une touche nordique. Mais Inga apporte une touche un peu plus musclée flirtant même par moment avec le blues (Mascara Black).
Avec ce nouvel album, l’australienne venue du nord nous emmène très loin, dans des contrées éloignées, là où les rêves se mêlent à la réalité, où la musique folk est la bande son de contes nordiques. Et si vous allez au bout de cette histoire vous aurez la chance de terminer le voyage sur le dos d’un cheval sauvage (Wildest Horse) !
- Publication 411 vues7 juin 2011
- Tags Inga LiljeströmEmergence
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