"> International Mandary - Cette année le rouge est à la mode - Indiepoprock

Cette année le rouge est à la mode


Un album de sorti en chez .

Le disque auto-produit a ceci d?agréable qu?il n?est que rarement précédé d?une réputation, voire du passif du groupe. Ainsi, seule la musique de ce six-titres de International Mandary (le sixième est en ghost track) prime. Ce quatuor, manifestement installé à Montaigu (Vendée), compte en son sein, outre le traditionnel basse/guitare/batterie, une trompette omniprésente. La musique […]

Le disque auto-produit a ceci d?agréable qu?il n?est que rarement précédé d?une réputation, voire du passif du groupe. Ainsi, seule la musique de ce six-titres de International Mandary (le sixième est en ghost track) prime. Ce quatuor, manifestement installé à Montaigu (Vendée), compte en son sein, outre le traditionnel basse/guitare/batterie, une trompette omniprésente.

La musique donc, lorgne vers un rock éthéré, épurée où l?arpège est roi. La guitare est, en effet, l?élément clef de ces compositions. Elle tisse habilement une toile faite de motifs répétitifs, lancinants et n?usant pas de saturation. L?ensemble fonctionne avec des paliers d?intensité, jouant sur la structure des morceaux, l?éloignant d?un format standard. Une forme de Blonde Redhead apaisé (Swimming).
Le chant, haut, pêche cependant par son manque de charisme. Les paroles, écrites en français et en anglais, ne marquent pas particulièrement les esprits, sans pour autant paraître ridicules. Finalement assez effacée, cette voix fluette laisse le plus souvent place à de longues phases instrumentales, et c?est bien là où se situent les qualités de ce groupe énigmatique.
A cela donc s?ajoute une trompette mélodieuse, joueuse (Carmen) qui sait se taire pour laisser la mélodie à nu. Et tous ceci donne lieu à de jolis moments.

Le petit bémol, c?est l?aspect lisse, froid et parfois systématique de l?ensemble. Mais nous sommes en présence d?un auto-produit, c?est donc tout pardonné.

Chroniqueur