Le précédent album de Jack The Ripper, « I?m coming », avait consacré une réelle évolution du groupe, tournant définitivement la page Nick Cave, pour un univers plus chaleureux mais tout aussi torturé. « Ladies First » poursuit cette transformation vers des horizons un peu plus pop. Si l’intensité est toujours à son comble dans les compositions du groupe, […]

Le précédent album de Jack The Ripper, « I?m coming », avait consacré une réelle évolution du groupe, tournant définitivement la page Nick Cave, pour un univers plus chaleureux mais tout aussi torturé. « Ladies First » poursuit cette transformation vers des horizons un peu plus pop.

Si l’intensité est toujours à son comble dans les compositions du groupe, notamment grâce à la (les) voix tourmentée(s) du chanteur, les errances de cabarets berlinois en fêtes tziganes s’amenuisent et font apparaître de nouvelles teintes plus colorées et moins crasseuses.

Les rues des faubourgs londoniens s’éloignent pour des salons opulents, toujours soigneusement décorés, dans lesquels on pourrait croiser un certain Neil Hannon. Le soin apporté aux arrangements est précis et séduit par sa richesse et sa diversité, notamment au niveau des cordes.

Alors que les majors et de plus en plus de labels indépendants cèdent aux sirènes du chant en français et des modes imposées par l’Angleterre et les Etats-Unis, nombreux sont ceux qui seraient bien avisés de se pencher sur ces groupes qui, tout en finesse, en anglais et hors du temps, développent des univers forts et séduisent un public toujours plus important. Jack The Ripper en fait partie, pour notre plus grand plaisir.

• Publication 460 vues8 février 2006
• Tags Jack The RipperVillage Vert
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