Le premier album de James Yuill, "Turning Down Water For Air", avait été une jolie bouée de sauvetage ensoleillée au cours d’un hiver 2009 interminable. Un peu plus d’un an plus tard, le grand escogriffe anglais refait déjà son apparition avec "Movement in a Storm", un deuxième album marqué par une présence plus importante des […]

Le premier album de James Yuill, "Turning Down Water For Air", avait été une jolie bouée de sauvetage ensoleillée au cours d’un hiver 2009 interminable. Un peu plus d’un an plus tard, le grand escogriffe anglais refait déjà son apparition avec "Movement in a Storm", un deuxième album marqué par une présence plus importante des sonorités électro. On avait en effet rangé hâtivement James Yuill dans la catégorie « folktronica » qui comme son nom l’indique mélange folk et électro mais sur son nouvel opus, à deux ou trois exceptions près concentrées en queue de peloton (Sing Me a Song ; Wild Goose at Night ; Ray Gun), c’est l’électro qui a pris le dessus sur les ambiances boisées.

La première partie de "Movement in a Storm" regorge en effet de synthés vintage. Pour un peu on se croirait revenu dans les années 80. Bien que toujours pop dans l’âme (Crying For Hollywood ; First in Line ; Sing Me a Song), les titres de ce nouvel album reposent sur des boucles électroniques, des petits sons de synthés bien « cheap » et une boîte à rythme omniprésente, sur lesquels James Yuill vient poser sa vois délicate. L’évolution par rapport à "Turning Down Water For Air" n’est pas fondamentale mais on sent tout de même que l’Anglais a souhaité tailler ses morceaux pour le dance-floor, à l’image de l’électro boursoufflée du single On Your Own.

S’il s’écoute sans déplaisir, le deuxième album de James Yuill peine à confirmer les espoirs placés dans son prédécesseur. Dommage.

• Publication 408 vues27 juillet 2010
• Tags James YuillMoshi Moshi Records
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