C?est sous le nom de Maestro Echoplex que Andy Goldman fit ses premiers pas solo dans le monde industrialisé de la musique. Peu après un premier EP « Last night I saw ?» subjuguant, ce jeune américain originaire de Washington décida de s?associer ,à tort ou à raison, avec John Berry (bassiste) et Tj Tipple […]
C?est sous le nom de Maestro Echoplex que Andy Goldman fit ses premiers pas solo dans le monde industrialisé de la musique. Peu après un premier EP « Last night I saw ?» subjuguant, ce jeune américain originaire de Washington décida de s?associer ,à tort ou à raison, avec John Berry (bassiste) et Tj Tipple (batterie) pour former le groupe John Guilt dont l’album « The mirrors and Uncle Sam » vient de paraître récemment.
Affaire à suivre donc mais commençons par le commencement à savoir ce premier EP sortit en 2001 qui, trente minutes durant, vous transporte sur un petit nuage fait de mélodies soignées entre-croisées par des paroles d?un lyrisme simple et poignant. Guitare, orgue hammond, synthé, banjo et batterie délicate font de cet album un petit trésor possédant une esthétique digne des plus grands du genre. Décrit approximativement, c?est un peu comme si Will Oldham décidait de jouer à la manière roucoulante d?Elliott Smith. De la première à la dernière seconde, on reste sous le charme de ce mini-album qui nous promène, nous accompagne qui parfois prend une teinte plus classique, moins magique mais qui ne déçoit jamais.
C?est évidemment avec joie que j?appris que Andy allait sortir un nouvel album, cette fois accompagné d?un batteur et d?un bassiste ce qui devrait normalement donner plus d?ampleur à son projet. Et c?est le cas; une envie d?exploration sonore évidente et des compositions plus travaillées font de « The mirrors and Uncle Sam » un album plus développé que son prédécesseur et ce, malheureusement, au détriment de la magie qui planait sur ce-dernier. Même si l?on ne retrouve pas la féerie maestro-echoplexienne propre à l?esthétisme personnel de Andy, John Guilt n?est pas à balayer d?un revers de main pour autant. Cette fois les paroles sont moins poétiques mais engagées (« Howl », « Hell at the end of route 33 »?), la voix, elle, est restée d?une beauté égale se faisant parfois plus gémiarde. La batterie et la basse apportent beaucoup de rythme à un son de guitare plutôt rigide donnant au chant de Andy une dimension plus dramatique.
Pour sûr, que ce soit avec Maestro Echoplex ou John Guilt, Andy Goldman démontre un certain talent. Maintenant c?est à vous de juger?
- Publication 346 vues27 octobre 2003
- Tags John GuiltMunich Records
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