En 1974, John Howard est devenu une icône de la pop anglaise grâce à son premier album, « Kid In A Big World », produit par Tony Meehan des Shadows. La réédition de cet album en 2003 a créé un tel engouement non seulement dans son pays mais également en Australie, au Japon et aux Etats-Unis qu’Howard […]

En 1974, John Howard est devenu une icône de la pop anglaise grâce à son premier album, « Kid In A Big World », produit par Tony Meehan des Shadows. La réédition de cet album en 2003 a créé un tel engouement non seulement dans son pays mais également en Australie, au Japon et aux Etats-Unis qu’Howard est sorti de sa retraite. Il propose aujourd’hui un nouvel album qui sort sur la jeune structure hexagonale Euro-Visions.

Un album tout en piano-voix qui se laisse parfois se faufiler quelques arrangements de cordes discrets. Une exécution directe et spontanée de chansons soignées que l’on ne cache pas derrière une débauche de paillettes orchestrales, du glamour sans trop de maquillage. Une écriture clairement tournée vers le passé, comme si « Same Bed, Different Dreams » était sorti dans la foulée de ses premières réalisations. Cette époque où David Bowie était encore excentrique et Elton John encore fréquentable malgré ses lunettes?

A l’heure où les fantômes du paradis ne hantent plus les maisons de disques, ou plutôt à l’heure où plus personne ne les entend, il en est un dont la pop lyrique se joue aujourd’hui encore sur un piano blanc. Hors du temps John Howard l’est définitivement. Pas besoin d’imiter, il vit et compose encore dans cette époque florissante. Un album dépaysant et sincère.

• Publication 332 vues31 août 2006
• Tags John HowardEuro-Visions
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