Sombre, inquiétant et beau en même temps, « Le fumeur de ciel » ferait une bande son parfaite pour l »‘Eraserhead » de David Lynch ou le « Naked Lunch » de David Cronenberg. Une balade nocturne certes, mais le but avoué de cet opus n’est-il pas de vous égarer ? Julien Neto aime faire naître des ambiances anxiogènes. […]
Sombre, inquiétant et beau en même temps, « Le fumeur de ciel » ferait une bande son parfaite pour l »‘Eraserhead » de David Lynch ou le « Naked Lunch » de David Cronenberg. Une balade nocturne certes, mais le but avoué de cet opus n’est-il pas de vous égarer ?
Julien Neto aime faire naître des ambiances anxiogènes. Le même sentiment d’incertitude jumelé d’angoisse que celui ressenti à l’écoute d’artistes comme Colleen nous titille l’estomac. Un piano solitaire peint le ciel de couleur nuit pendant qu’une fine touche d’électronique forme une brume compacte. Les mélodies sont à la fois légères et opaques comme un nuage de fumée. Quelques couches de violon apparaissent sporadiquement comme si l’on revenait sans cesse sur nos pas sans se douter de quoi que ce soit.
« Le fumeur de ciel » aurait très bien pu troquer ses dix plages contre une seule et unique. Une longue errance de quarante minutes au clair de lune où nos ombres danseraient à la dérobée selon l’humeur de monsieur Neto.
Un album d’un ambiant lunaire qui aurait put être composé par un Sylvain Chauveau paranoïaque. A apprécier sur fond étoilé de préférence.
- Publication 621 vues10 octobre 2005
- Tags Julien NetoType
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Tracklist
- I (One)
- Sketch
- VI (Featuring Keith Kenniff)
- IV (Keats)
- Musicbox
- Voy
- V (Rivers)
- Questionable Things
- III
- Farewell