Un an après « Yupi », un premier essai magnifique, Kazumasa Hashimoto sortait « Epitath ». Passé de l’écurie Plop à celle de Flyrec, ce Japonais y a accompli un exploit. Celui de pondre un second opus aussi grandiose que son prédécesseur. L’univers electronica propre à ce pianiste classique de formation est incroyablement vivifiant. Autour […]
Un an après « Yupi », un premier essai magnifique, Kazumasa Hashimoto sortait « Epitath ». Passé de l’écurie Plop à celle de Flyrec, ce Japonais y a accompli un exploit. Celui de pondre un second opus aussi grandiose que son prédécesseur.
L’univers electronica propre à ce pianiste classique de formation est incroyablement vivifiant. Autour de mélodies de piano épurées, se forme une jungle d’instruments espiègles que l’on entendrait presque respirer. Voix robotisée, cordes, percussions en tout genre, instruments à vent, etc., Kazumasa Hashimoto forme un orchestre virtuel à lui tout seul.
« Epitath » possède un climat tropical. Sur ses compositions fraîches et aérées plane un souffle chaleureux de mélancolie. On glisse aisément de titres à l’electronique minimaliste à d’autres révélant une architecture plus complexe et fort minutieuse.
Chacune des partitions de ce chef d’orchestre electronica contient un nombre impressionnant d’éléments sonores qui, une fois mis bout à bout, finissent par se sublimer. « Epitath » est au final un disque intelligent, harmonieux et indispensable !
- Publication 445 vues15 octobre 2005
- Tags Kazumasa HashimotoFlyrec
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