Kiyoshi Kitagawa

Fidèle des clubs tokyoïtes, Kiyashi Kitagawa fait partie de ses musiciens japonais qui de plus en plus nombreux viennent en Europe et aux Etats-Unis se frotter aux jazzmen du vieux et du nouveau continents. Le nippon profite de la très éphémère renaissance de l’excellent label français Sketch pour sortir « Player » et se faire ainsi un […]

Pour l’occasion, il s?entoure de Kenny Barron, institution du piano pour ne pas dire du jazz, et de Brian Blade. Ce batteur incontournable réalise comme à son habitude un joli travail sur les textures, même s?il ne nous fait pas profiter pleinement de ses possibilités, moins démonstratif qu?avec son Fellowship. Il ne s?agit pas là de l’un de ses opus?

Toujours à la recherche de la pulsation juste, Kitagawa propose un album pour les c’urs solides et aventureux. Un jazz direct qui ne perd pas de temps à tourner autour du pot mais qui sait évoluer entre nuances et explosions, parfois de manière inattendue. l’ensemble dégage une complicité certaine qui permet aux improvisations de chacun des développements accomplis et de s?imbriquer avec une plus grande cohérence, les unes aux autres.

Le trio traite avec la même assurance aussi bien des compositions du japonais, séduisantes, que des standards signés Wayne Shorter, Thelonious Monk, Sonny Rollins ou la très envoûtante relecture du Lonely Woman d’Ornette Coleman. Un swing à toute épreuve qui illustre une belle connaissance du jazz américain et surtout une incroyable capacité d’adaptation.

A découvrir !