LA Priest

Un OVNI s'est posé sur notre planète et il s'appelle LA Priest. Après avoir lancé ce projet en 2007 il nous présente aujourd'hui son premier aboutissement, très réussi !

Il est difficile de cerner cet album tant il regorge de sons différents, à la croisée du rock psyché des années 60-70 et de l’électro futuriste. La grande efficacité de ce mélange est sans aucun doute due à la voix de Sam Dust qui parvient toujours à se poser parfaitement, peu importe le background instrumental. On peut dégager une autre particularité de cet album : la présence toujours très importante de la basse, qu’elle soit très lente comme sur Occasion et Lady’s In Trouble With The Law, ou mélodique et plus dynamique comme sur le quasi-parfait Oino.

Mais comme nous venons de le préciser, LA Priest peut aussi se transformer en objet électronique expérimental sans perdre son coté vintage. Cela se retrouve dans la construction rythmique ou la mélodie de la voix. C’est évidemment le cas sur le très long Party Zute / Learning To Love (8’31 »). Dans ce morceau, et comme à chaque fois, cet album ne nous laisse pas le temps de nous ennuyer. Il nous saisit constamment avec de nouvelles choses qui se dévoilent au fur et à mesure que l’effort avance.

Pour expliquer, en partie, cette réussite on peut dire que Sam Dust a réveillé les esprits d’artistes comme les Doors, Cream, ou même parfois Prince, en y injectant avec brio des ordinateurs et des influences éminemment modernes et novatrices. Cet album est absolument complet et cohérent, que ce soit dans son tracklisting ou dans la structure de chaque morceau. Mais finalement pourquoi s’étendre puisque de toute façon on aime tout dans cet album ? Vous l’aurez donc compris, « Inji » n’est pas prêt de quitter vos platines et vos oreilles, en tout cas il ne quitte plus les nôtres !