Alors que son nouvel album, produit par Howard Bilerman( Arcede Fire, Godspeed You! Black Emperor…), est presque terminé, on découvre avec une année de retard par rapport à nos cousins canadiens le talentueux Leif Vollebekk et son premier album intitulé "Inland". Un titre paradoxal pour un album écrit pour moitié lors d’un séjour étudiant à […]
Alors que son nouvel album, produit par Howard Bilerman( Arcede Fire, Godspeed You! Black Emperor…), est presque terminé, on découvre avec une année de retard par rapport à nos cousins canadiens le talentueux Leif Vollebekk et son premier album intitulé "Inland". Un titre paradoxal pour un album écrit pour moitié lors d’un séjour étudiant à Reykjavik, pour l’autre lors de son retour à Montréal. Paradoxal car dans ces deux villes l’eau n’est jamais très loin (l’océan d’un côté, le Saint Laurent de l’autre). Pourtant c’est un album qui semble dédié aux grands espaces, immaculés, une ode au voyage dans des contrées désertes, loin de tout signe d’humanité.
Leif Vollebekk est à ranger dans la catégorie des songwriters folk, à côté des regrettés Nick Drake et Jeff Buckley, auxquels sa musique fait irrémédiablement penser. On pense également très fort à son compatriote Patrick Watson, qui n’avait pas pu échapper lui non plus en son temps aux mêmes comparaisons. Les parallèles sont nombreux entre les 2 compatriotes : même voix légèrement enrouée, à la fois puissante et chargée d’émotion ; même savoir-faire pour les instrumentations riches et variées (banjo, cordes, harmonica) avec une préférence pour la guitare et le piano…
L’un des plus beaux albums de folk qu’ils nous a été donné d’écouter en 2010. On attend la suite avec gourmandise.
- Publication 529 vues29 janvier 2011
- Tags Leif VollebekkNevado records
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