"> Les Clochards Célestes - Nocturnes - Indiepoprock

Nocturnes


Un album de sorti en chez .

« Entre Radiohead et Jeff Buckley, Sigur Ros et GYBE ! » [sic]. Voici ce que l?on pouvait lire sur les flyers d?un concert des Clochards Célestes et donc supposer. Serais-je tombé sur la perle des perles ? Le Saint Graal musical ? Non, juste sur des références aux trois-quarts foireuses et volontairement aguicheuses. Un […]

« Entre Radiohead et Jeff Buckley, Sigur Ros et GYBE ! » [sic]. Voici ce que l?on pouvait lire sur les flyers d?un concert des Clochards Célestes et donc supposer. Serais-je tombé sur la perle des perles ? Le Saint Graal musical ? Non, juste sur des références aux trois-quarts foireuses et volontairement aguicheuses. Un cran au-dessus de Sweek, ces ados pas très imaginatifs qui portent des slips de GYBE !, il y a les Clochards Célestes.

Attention, la raison de ma déception ne se porte pas au niveau de la maîtrise musicale, car on peut dire que ces gaillards s?en sortent très bien et notamment sur le premier morceau. C?est facile lorsque l?on copie sur son voisin canadien comme dirait l?autre. Bref, passons. Ma déception porte sur le fait que les Clochards Célestes sont aux antipodes de l?innovation. Des moments calmes, des accélérations subites, une trompette bavarde, on ne peut pas dire que cela révolutionne le monde du post-rock actuel. Voilà sans doute ce que voulait nuancer la mention « GYBE ! » du flyers. Autre chose, qui m?horripile vraiment, c?est la mention « Jeff Buckley », se référant sans doute à la voix. Le chanteur gémit nonchalamment et, même en tendant bien l?oreille, je ne comprends pas quoi. Ce sont sans doute ces gémissements « astraux » incompréhensibles qui lui valent cette flatteuse comparaison.

Bien sûr, des références restent des références et elles ne poussent pas automatiquement à faire le rapprochement. Mais quand le fossé entre les deux est si grand, il faut parfois bon de le rappeler.

Chroniqueur

La disco de Les Clochards Célestes