"> Les Comptes De Korsakoff - Ghost Train - Indiepoprock

Ghost Train


Un album de sorti en chez .

8

Amis de la basse et autres réjouissances...

Le syndrome de Korsakoff : il se manifeste par des troubles neurologiques, notamment de la cognition (oublis). Sa survenue est souvent liée à l’alcoolisme chronique (cf wikipedia).

Les Comptes de Korsakoff : joyeuse folie ambiante, forme surprenante de « math-jazz-rock-metal » qui s’est faufilé sur un chemin sinueux entre Tom Waits et Mike Patton pour partir très très loin. (cf indiepoprock). Une fois n’est pas coutume, plagions le site du groupe : « Ensemble Jazz-Rock expérimental à la composition originale (basse/chant, violoncelle, trompette, saxophone, euphonium, guitare, claviers, batterie), Les Comptes de Korsakoff nous plongent dans une musique théâtrale nourrie par l’improvisation et des structures non conventionnelles. Le groupe met en lumière des personnages, caricaturaux et parfois opposés, incarnés par les différents instruments. La musique devient le reflet des états d’âme des personnages et des lieux qu’ils traversent« .

Il est assez évident que de telles entreprises ne rencontreront pas une adhésion large du public. A contrario, il s’agit typiquement du groupe que l’on n’aime pas mais que l’on vénère tant la démarche à tout du culte, ne serait-ce que pour son aspect inédit.

L’opus qui nous occupe se décompose en deux parties, les 5 titres de « Ghost Train » et 3 morceaux venant d’un précédent EP (« Le Projectionniste »).  S’articulant autour d’une basse omniprésente, les aspirations expérimentales du groupe lui font explorer, méandres après méandres, un chemin bien escarpé. Un chemin plein de faux cul-de-sac. Bien souvent, ce qui semble être un écueil s’avère receler d’un petit trou de souris  dans lequel le groupe s’enfonce avec joie, sans aucune certitude apparente de ce que qui l’y attend. C’est souvent au prix d’un dialogue où les cuivres répondent aux cordes magnifiquement mené que le collectif nous bringuebale dans son monde fait de rêveries, de couleurs et d’énergie.

Cette approche vertement jazzy, expérimentale et particulièrement théâtrale, nous rappelant parfois également Pere Ubu , aura raison de la patience de beaucoup. De fait, le propos est chargé et suscitera le trop plein chez l’inconditionnel de l’indé épurée. Mais une fois ces bases actées, l’expérience est clairement à vivre ne serait-ce que pour le goût de l’aventure ….

 

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Tracklist

  1. Sailing out of Sight
  2. Monologue of the Beggar
  3. Jellyfish
  4. Ghost Train
  5. Hour of Wolf
  6. The Boat Which Didn't Sink - Le projectionniste
  7. Night Flight - Le projectionniste
  8. Le temps - Le projectionniste

La disco de Les Comptes De Korsakoff