"> Les Georges Leningrad - Sur les traces de Black Eskimo - Indiepoprock

Sur les traces de Black Eskimo


Un album de sorti en chez .

Oser nous parler d’Eskimo au chocolat par cette chaleur accablante… Après un premier disque, sorti en 2002, nommé « Deux Hot Dogs Moutarde Chou », une chose se confirme doucement : les trois effrontés de Les Georges Leningrad n’ont peur de rien, et pas seulement culinairement parlant. Poney P, Mingo l’indien et Bobo boutin l’homme […]

Oser nous parler d’Eskimo au chocolat par cette chaleur accablante… Après un premier disque, sorti en 2002, nommé « Deux Hot Dogs Moutarde Chou », une chose se confirme doucement : les trois effrontés de Les Georges Leningrad n’ont peur de rien, et pas seulement culinairement parlant. Poney P, Mingo l’indien et Bobo boutin l’homme masqué nous livrent ici une bombinette electro-punk bien bordélique à croquer.

Ca commence fort. Dès le dialogue d’intro de Missing Gary, on s’aperçoit que le trio de Montréal a soit quelque chose en moins (genre une case), soit en trop (genre substances illicites). C?est le moment choisi par le groupe pour nous lâcher un premier obus : Sponsorships. Mingo balance un beat fou, Bobo se défoule sur sa batterie et Poney cajole les oreilles de l’auditeur avec sa voix de fils barbelés. Deuxième rafale avec Black Eskimo, on est bon pour un second tour de piste sous les projos.

« Sur les traces de Black Eskimo » contient deux instrumentaux (Umiarjuaq et St-Mary?s Memorial Hall) qui mettent en avant le côté improvisation et expérimental du groupe. Sur la seconde moitié de l’album, Mingo l’indien semble s’être quelque peu assagi, à l’inverse d’une Poney totalement allumée. Reste à se mettre sous la dent un mignon Supa Doopa, le noisy Pekin Pekin et la reprise excentrique de Comment te dire adieu de Françoise Hardy.

Après un début d’album en électro-fanfare, Les Georges Leningrad calme le jeu par la suite. Au final, on rentre chez soi avec un T-shirt trempé mais un slip propre. Une fin heureuse ?

Chroniqueur