"> Meg Baird - Dear Companion - Indiepoprock

Dear Companion


Un album de sorti en chez .

Quand elle n’officie pas au sein d’Espers, où elle nous captive avec sa voix, Meg Baird continue à réaliser d’autres disques de folk à la tendance néo-baba. On la retrouve dans des tonalités plus acoustiques avec sa sœur, ou encore avec Bonnie ‘Prince’ Billy sur son dernier EP, "Ask Forgiveness". Enfin son premier effort en solo […]

Quand elle n’officie pas au sein d’Espers, où elle nous captive avec sa voix, Meg Baird continue à réaliser d’autres disques de folk à la tendance néo-baba. On la retrouve dans des tonalités plus acoustiques avec sa sœur, ou encore avec Bonnie ‘Prince’ Billy sur son dernier EP, "Ask Forgiveness". Enfin son premier effort en solo arrive jusqu’à nous avec l’album "Dear Companion".
 
Dès les premières notes de Dear Companion, Meg Baird réussit à nous transporter grâce à sa voix chargée d’une profonde mélancolie et à quelques arpèges cristallins brillamment exécutés sur une guitare acoustique qui semble dater d’un autre temps. En composant essentiellement un disque de reprises de morceaux traditionnels, Meg Baird a choisi de donner la part belle à l’interprétation, exercice qu’elle exécute avec maestria : sur The Cruelty Of Barbry Allen, on ne peut s’empêcher de penser à une sorte de June Carter nostalgique. Et sur Do What You Gotta Do, Meg Baird réussit à donner une touche presque soul, limite laid-back, à un morceau qui repose sur presque rien.
 
Les deux titres composés par Meg Baird, Riverhous In Tinicum et Maiden In The Moor Lay, constituent un intermède plus psychédélique : la voix se révèle hypnotique, et parfois une pedal-steel réverbérée plonge l’auditeur dans des volutes planantes. Si l’on devait faire quelques reproches, on ferait presque la fine bouche face à certains morceaux trop simples, centrés uniquement autour d’une guitare acoustique et d’une voix. Mais face à autant de fragilité, le premier disque solo de Meg Baird se révèle un compagnon idéal pour se consoler lors de certains soirs difficiles.
 
Quelque part entre "Master & Everyone" de Bonnie ‘Prince’ Billy ou "The Covers Record" de Cat Power, "Dear Companion" de Meg Baird est un album de folk brillant, quelquefois répétitif, mais parfaitement interprété et exécuté.

Chroniqueur

Tracklist

  1. Dear Companion
  2. River Song
  3. The Cruelty Of Barbary Allen
  4. Do What You Gotta Do
  5. River House In Tinicum
  6. The Waltze Of The Tennis Players
  7. Maiden In The Moor Lay
  8. Sweet William And Fair Ellen
  9. All I Ever Wanted
  10. Willie O'Winsbury
  11. Dear Companion (Acappella)

La disco de Meg Baird