Rencontrée par hasard au cours d’une errance de type myspacien, cette jeune new-yorkaise a attiré des oreilles fatiguées par un trop plein d’extrême médiocrité. Il faut bien le reconnaître, MySpace, c’est bien la possibilité offerte à tous de faire découvrir sa musique, le meilleur comme, trop souvent, le pire. Tel est d’ailleurs aussi notre rôle […]

Rencontrée par hasard au cours d’une errance de type myspacien, cette jeune new-yorkaise a attiré des oreilles fatiguées par un trop plein d’extrême médiocrité. Il faut bien le reconnaître, MySpace, c’est bien la possibilité offerte à tous de faire découvrir sa musique, le meilleur comme, trop souvent, le pire. Tel est d’ailleurs aussi notre rôle : débroussailler un peu cette jungle pour en tirer (espérons-le) la substantifique moelle !

Elevée en Californie, dans la ferme familiale en plein désert Mojave, la petite Miki Huber apprend la guitare avec son père et compose des chansons sur le soleil et la lune, les garçons solitaires et mystérieux ainsi que les créatures fantastiques qui sommeillent dans la profondeur des forêts. Bercée par les mélodies d’Elliott Smith, Kate Bush, Suzanne Vega, ou Rickie Lee Jones, elle propose sur son second EP, une alternance de douces chansons folk bien senties et une série de morceaux plus rock qui mériteraient sans doute une meilleure production…

Si l’on retrouve de façon trop évidente ses quelques influences ici et là, il faut bien reconnaître que le temps d’un New Haven ou What It’s For, on se laisse porter, oubliant ce que l’on sait… ou croit savoir. Dommage que tout cela soit ponctué de contretemps malheureux. Gâteau sur la cerise : Cat In The Hat dont la douce folie des cuivres et du violoncelle donne une teinte savoureuse et pétillante, sans doute à explorer…

Espérons que la demoiselle suivra la bonne voie pour que nous puissions la retrouver prochainement avec plaisir… Croisons les doigts !

• Publication 381 vues13 janvier 2007
• Tags Miki HuberAutoproduction
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