"> Moonface - With Siinai : Heartbreaking Bravery  - Indiepoprock

With Siinai : Heartbreaking Bravery 


Un album de sorti en chez .

7

Véritable stakhanoviste du songwriting, Spencer Krug n’arrête jamais de composer pour les différents projets auxquels il collabore (Wolf Parade, Swan Lake, Sunset Rubdown, Fifths of Seven). Il faut donc parfois accepter qu’il y ait un peu déchet et l’on concède ne pas toujours arriver à suivre le bonhomme dans sa frénésie d’écriture. Son principal projet, […]

Véritable stakhanoviste du songwriting, Spencer Krug n’arrête jamais de composer pour les différents projets auxquels il collabore (Wolf Parade, Swan Lake, Sunset Rubdown, Fifths of Seven). Il faut donc parfois accepter qu’il y ait un peu déchet et l’on concède ne pas toujours arriver à suivre le bonhomme dans sa frénésie d’écriture. Son principal projet, Wolf Parade, étant en « indefinite hiatus » depuis bientôt un an, le canadien en profite pour donner naissance au premier véritable album de Moonface.

« With Sinaii : Heartbreaking Bravery » est né de la rencontre entre Spencer Krug et le groupe finlandais Joensuu 1685 qui assurait la première partie de Wolf Parade lors de leur dernière tournée en 2009. Enregistré à Helsinki en août 2011, cet album regroupe l’écriture romantique de Krug et ses textes centrés sur le thème de la rupture amoureuse, avec les atmosphères krautrock composées par Siinai, le groupe bâti sur les cendres de Joensuu 1685.

L’album hésite ente post-rock, krautrock et new-wave, entre plages instrumentales soutenues par une rythmique pesante et nappes de synthés un peu cheap, et décide finalement de ne pas choisir. Les morceaux de bravoure se nomment Yesterday’s Fire ; Shitty City ou encore Lay your Cheek on Down qui clôt cet album de fort belle façon. Ni vraiment expérimental, ni vraiment pop, ce premier album de Moonface reste plus accessible que les précédents travaux de cet Hercule canadien. On ne s’en plaindra pas même si l’on espère le voir un jour rouvrir la parenthèse Wolf Parade avec son compère de toujours Dan Boeckner.

Chroniqueur