"> Morrissey - Ringleader of the Tormentors - Indiepoprock

Ringleader of the Tormentors


Un album de sorti en chez .

Après une traversée du désert de près de dix ans, Morrissey avait refait surface au printemps 2004, mitraillette à la main (à l’époque au sens propre et non au sens figuré), avec « You are the Quarry ». Sans révolutionner sa discographie, celui-ci prouvait alors qu?il revenait sur une pente ascendante et avait encore de belles choses […]

Après une traversée du désert de près de dix ans, Morrissey avait refait surface au printemps 2004, mitraillette à la main (à l’époque au sens propre et non au sens figuré), avec « You are the Quarry ». Sans révolutionner sa discographie, celui-ci prouvait alors qu?il revenait sur une pente ascendante et avait encore de belles choses à proposer. c’est dans cet esprit de renaissance (At Last I Am Born) que sort « Ringleader of the Tormentors ».

Comme souvent désormais, on ne se laisse pas facilement attirer par les chansons de ce nouvel opus. Rien ne frappe de prime abord, sauf peut-être ses ch?urs d’enfants pas toujours très bien amenés ( The Youngest Was the Most Loved). Et pourtant on finit toujours par se faire prendre. Peut-être parce qu?un peu partisan du Moz, sa voix, son mal-être habituel, son ego frustré, son maniérisme? Peut-être aussi parce que Tony Visconti (premiers Bowie, T-Rex?) s?est glissé à la production’ Peut-être parce que Ennio Morricone en personne est venu arranger ses ballades rock.

Pourtant les changements existent. Tout d’abord on peut voir disparaître derrière la réalisation, les aspirations rockabilly de ses fidèles musiciens, revenant ainsi un peu plus à l’essentiel : lui. Lui qui ne se cache plus non plus derrière une hétérosexualité d’apparat. Ce secret de polichinelle levé, il se laisse aller à ses désirs parfois même de manière un peu crue.

Après avoir supplié son créateur (Dear God, Please Help Me), Morrissey libéré, amoureux, n’en est pas pour autant pertinent. Si l’audace musicale de « Southpaw Grammar » en avait dérouté plus d’un et fait grincer bien des dents, « Ringleader of the Tormentors », sans être un mauvais album, n’apporte rien de nouveau, tout en nous laissant loin de « Vauxhall and I ». On retrouve simplement un vieil ami avec lequel on a plaisir à partager, mais toujours sur le ton de la nostalgie? Doit-on s?en plaindre ?

Chroniqueur

Tracklist

  1. I Will See You in Far-Off Places
  2. Dear God Please Help Me
  3. You Have Killed Me
  4. The Youngest Was the Most Loved
  5. In the Future When All's Well
  6. The Father Who Must Be Killed
  7. Life Is a Pigsty
  8. I'll Never Be Anybody's Hero Now
  9. On the Streets I Ran
  10. To Me You Are a Work of Art
  11. I Just Want to See the Boy Happy
  12. At Last I Am Born